La Révision du fichier électoral qu’il soutient à travers différentes tournées ramène, d’après le G7, au recensement général de la population congolaise rejeté catégoriquement lors des manifestations du 19 et 20janvier 2015 réprimées dans le sang
Le Président de la République multiplie ces derniers temps des appels de soutien à la Révision du fichier électoral, que la Commission électorale indépendante a promis d’entamer par la nouvelle province du Nord-Ubangi.
Joseph Kabila Kabange est revenu abondamment là-dessus à Kananga, où il vient de séjourner en date du lundi 18 juillet, dans le cadre de l’installation de la centrale solaire « Megatron » et du lancement des activités de la société de transport dénommée TRANSKAC.
Il a invité les jeunes à bien prendre part à cette opération. Il a tenu le même discours à Kindu, au Maniema, à l’occasion des festivités du 56ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance.
C’est par la ville de Kalemie, chef-lieu du Tanganyika, l’une des provinces issue du démembrement de l’ex Katanga, qu’il avait commencé cet appel de soutien à la Révision du fichier électoral.
Le G7 vient de déceler les dessous de l’intérêt accordé à la Révision du fichier électoral par le Président de la République. Sans au préalable présenter un chronogramme global des opérations d’identification et d’enrôlement,la CENI s’est empressée à programmer l’actualisation du fichier électoral sur une période de 16 mois.
Pour le G7, la fameuse révision est une refonte totale ou nouvel enrôlement ramenant au préalable du recensement général de la population congolaise, rejeté catégoriquement à travers plusieurs villes de la RDC lors des manifestations des 19 et 20 janvier, réprimées dans le sang.
Cette opération donne tout l’air de tirer les choses en longueur, profitable à la Majorité présidentielle, indexée de retarder la tenue de la Présidentielle. La CENI semble bien jouer ce vilain jeu en procédant à l’enrôlement, province par province. Et dire qu’il y a 26 provinces concernées et chacune avec ses réalités.
Mais Corneille Nangaa s’est mis la corde au cou en fixant l’échéancier de l’enrôlement, un des éléments du calendrier électoral ; il est tenu à fixer la suite du processus électoral. Déjà, certains experts en la matière restent d’avis qu’il y a moyen de procéder à la véritable révision du fichier électoral et d’organiser la Présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le G7, qui ne se considère pas comme naïf, a pris soin d’alerter l’opinion. Ainsi, s’investit-il dans la mobilisation du retour d’Etienne Tshisekedi en prévision du meeting du 31 juillet, qui donnera lieu au Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement de réaffirmer son attachement indéfectible et inoxydable à la Constitution du 18 février 2006 et à la démocratie universelle.
Par MKM