Invitation aux opérateurs culturels à soutenir l’éducation des enfants, la lecture étant l’un des facteurs contribuant à l’apprentissage et à l’épanouissement de la jeunesse.
La lecture est l’un des facteurs qui contribue à l’apprentissage et à l’épanouissement de la jeunesse. Dès lors que la jeunesse a le goût de la lecture, elle acquiert une connaissance approfondie. C’est pour cela, la lecture s’avère indispensable dans l’éducation d’un enfant. Mais en République démocratique du Congo la lecture n’occupe pas une place de choix auprès de la jeunesse congolaise. Cette négligence se justifie quelque part par l’absence d’une politique du livre en RDC.
En RDC les livres coûtent cher, ce qui rend encore la lecture difficile. Outre le prix élevé des livres, il faut noter aussi l’absence des bibliothèques de proximité. La plupart des bibliothèques qui existent au Congo sont pour la plupart implanté au centre ville.
D’autre part, c’est aussi le manque de volonté de la part des jeunes eux mêmes, qui préfèrent se divertir par la musique que de lire. Or la lecture nourrit l’âme. Elle permet à l’homme d’apprendre et de se cultiver.
Alors pour inciter cette jeunesse à la lecture, Solange Ghonda, ambassadrice des enfants à la présidence de la République, citée par l’Agence congolaise de presse (ACP), a invité les opérateurs culturels de la RDC à soutenir toutes les initiatives visant à valoriser l’éducation des enfants par la lecture à travers des ouvrages qui se rapportent plus à l’histoire, à la géographie et à la culture générale et moins à ceux de la politique et de la musique.
Mais en disant cela, l’ambassadrice des enfants n’interdit pas la lecture des ouvrages à caractère politique ou musical, car il faut signaler que tout ces ouvrages permettent à l’enfant de se cultiver. Dans la même perceptive d’idée, Solange Ghonda a relevé la problématique du manque de bibliothèque adaptée à ce genre d’éducation dans un pays comme la RDC, qui occupe la deuxième place de la francophonie au monde.
Mais il faut noter que la République démocratique du Congo compte de milliers d’écrivains talentueux. D’ailleurs, elle est parmi les pays qui publient plusieurs ouvrages par an.
Mais ce que l’opinion déplore est que ces nombreux talents sont étouffés, par la mauvaise politique des pouvoirs publics. Bien que la littérature fasse partie de la culture congolaise, l’on constate que ce secteur est négligé et ne bénéficie pas de promotion voulue.
Par ailleurs, l’ambassadrice des enfants a encouragé une congolaise, Ndaya, étudiante en droit aux USA, qui a publié dernièrement un ouvrage intitulé » Ndaya prépare son premier pondu « Dans cet ouvrage, l’auteur invite les jeunes filles à accompagner leurs parents dans les travaux ménagers.
Alors pour inciter la jeunesse à la lecture, le gouvernement doit premièrement aider les écrivains, c’est-à-dire financer la publication de leurs ouvrages, faire en sorte que le prix du livre soit accessible à tous et implanter des bibliothèques de proximité à travers le territoire national.
De l’autre côté, comme l’éducation commence à la maison, les parents doivent aussi aider leurs enfants à lire.
Princesse Iso Bomba/L’Observateur