En séjour à Bukavu, dans la province du Sud Kivu la délégation des députés européens en mission en RD-Congo,
ont été voir le médecin directeur de l’Hôpital Général de Panzi. Pour la délégation européenne, leur visite s’inscrit dans le cadre de voir de près ce que le «réparateur» des femmes, victimes les atrocités sexuelles
endure pour exercer son métier. Nul n’ignore que le médecin directeur de l’Hôpital Général de Référence de Panzi, qui venait de recevoir le prix «Sakharov» pour ses prouesses est l’objet des plusieurs maux de la part de ses détracteurs. Ennemis du travail qu’il accompli dans la douleur. Victime des plusieurs tenta-
tives d’élimination physique et d’autres injustices, le médecin directeur de Panzi est resté droit dans ses bottes et poursuit sans relâche son travail de «réparateur des femmes». Un travail qui ne cesse d’inspirer des cinéastes et autres documentaristes européens de présenter des documentaires et des courts métrages sur la vie
de ce médecin rd-congolais engagé dans des œuvres aussi caritatives que de s’occuper des femmes démunies et en plus violées par des bandes armées qui écument les deux provinces de Kivu. La visite de la délégation (Députés) de l’Union Européenne prouve à suffisance que la tâche qu’accompli le Docteur Dénis Mukwege a traversé les frontières. Ce n’est plus la RD-Congo et sa population qui peut s’intéresser à ce que fait Mukwege mais la terre toute entière. La montée du médecin directeur de l’Hôpital Général de Référence de Panzi à Bukavu
pousse même certains politiques qui ont de l’estime à Kinshasa et ailleurs de lui proposer d’être candidat
président lors des élections présidentielles qui arrivent. L’homme qui pense par son silence qu’il ne pas encore politique ne bronche même pas face aux différentes sollicitations dont il fait objet de la part des politiciens.
CHRIS WADOL