Ainsi que l’ont rapporté des médias nationaux et étrangers ayant pris part, le mercredi 22 juillet dernier, à la conférence de presse du Directeur exécutif de l’ONG internationale de défense de Droits de l’homme Human Rights Watch, Kenneth Roth, à l’issue de son entretien avec Joseph Kabila, celui-ci aurait promis de s’impliquer personnellement dans le processus de libération des prisonniers politiques et d’opinion du pays, au nom de la crédibilité des élections en perspective et des droits humains ! L’occasion faisant de larron, Kenneth Roth est revenu sur le cas bien particulier des activistes des droits de l’homme dont Fred Bauma, de Lutte pour le changement (Lucha) et Yves Makwambala, de Filimbi, qui continuent de languir inutilement à la maison d’arrêt de Makala, pendant que l’opinion nationale le complétait en scandant les noms de Christopher Ngoy Mutamba, Eugène Diomi Ndongala, Maître Firmin Yangambi et tant d’autres personnalités encore issues de différents horizons sociopolitiques.
Le dernier mot revient à Kabila !
Le Directeur exécutif de Human Right Watch, Kenneth Roth, ne croyait pas avoir si bien décrit l’image exacte de la République Démocratique du Congo telle qu’elle est perçue à travers le monde en matière de droits de l’homme, de lutte contre les inégalités sociales et maintien de la sécurité individuelle et collective, au point de gagner Joseph Kabila à sa cause dès, son premier abord !
Mais c’est sans compter avec l’activisme débordant des faucons de la famille politique à laquelle appartient le précité, qui entreprendraient déjà des démarches en vue d’amener Kabila à reconsidérer ses prédispositions à répondre favorablement aux préoccupations du Directeur exécutif de Human Rights Watch!
En effet, d’après des indiscrétions ayant transpiré des milieux politiques concernés, les arguments préparés en vue de faire fléchir l’autorité morale de ladite famille sont restés invariables.
Comme à toutes les autres batailles antérieures face à des étrangers, les faucons parleront au Chef de ne pas faire des concessions à Human Rights Watch au détriment de « l’indépendance et de la souveraineté nationale » !
En termes plus simplistes, Joseph Kabila doit opposer une suite de non recevoir aux préoccupations du Directeur exécutif de HRW, qui ne sont en fait qu’une copie conforme des injonctions camouflées du pays d’origine de Kenneth Roth (Etats-Unis d’Amérique) à la RDC, un Etat souverain et indépendant dans son organisation et ses décisions. Comme quoi, le dernier mot dans ce débat revient à Joseph Kabila, garant constitutionnel de la République.
Par KAMBALE MUTOGHERWA