Le Réseau national des ONG pour le développement de la femme en République démocratique du Congo (RENADEF) a été honoré, hier mercredi 3 février 2016, de la visite au siège du RENADEF du directeur-pays de l’ONUSIDA en RDC, Marc Saba. C’était en présence de représentants des ONG membres du RENADEF. Son déplacement s’inscrit dans le cadre des visites qu’il effectue auprès des structures de la Société civile qui contribue quotidiennement à la lutte contre le Vih/Sida.
Saisissant cette opportunité lui offerte, la coordinatrice nationale du RENADEF, Marie Zaina Nyombo, a présenté à son hôte, les diverses réalisations ainsi que les difficultés que sa structure rencontre. C’est le cas, à titre illustratif, de l’oubli dans la mise en œuvre dont le RENADEF est victime depuis quelque temps. A ce sujet, la coordinatrice nationale a demandé l’implication de l’ONUSIDA, afin de trouver une solution à ce problème.
Dans mot de circonstance, le directeur-pays de l’ONUSIDA en RDC a déclaré : «Je connais le RENA DEF depuis très longtemps. C’est une ONG qui a beaucoup évolué. Cela démontre qu’il y a un travail de fond qui a été fait à l’interne». Avant de noter que la diversité de ses membres prouve qu’il y a la volonté de mieux faire qui caractérise les uns et les autres.
A travers.ses actions sur le terrain, le RENADEF contribue efficacement à la sensibilisation du dépistage du Vih/Sida, a souligné Marc Saba, Il a saisi cette occasion pour encourager le RENADEF pour le travail qu’il ne cesse d’abattre pour le bien du pays et de sa population. Ce, avant de promettre l’appui de l’ONUSIDA au RENADEF.
Par ailleurs, le directeur- pays de l’ONUSIDA a indiqué: « La RDC figure parmi les pays prioritaires ciblés » par son organisation. Si nous réussissons la lutte contre le Vih/Sida dans ce pays, c’est déjà quelque chose. Avec 100.000 personnes qui suivent le traitement, c’est encourageant.
En dépit des efforts fournis, beaucoup de choses restent encore à faire dans la lutte contre ce fléau, a-t-il souligné. C’est pourquoi, il a .invité le RENADEF et les autres structures à poursuivre avec les plaidoyers en vue de pousser les partenaires de mobiliser les ressources nécessaires.
Le Vih/Sida est capable d’aller d’une personne à toute la communauté. Il n’épargne ni sexe, ni âge, ni rang social. Pour se prévenir contre ce fléau, l’Organisation mondial de la santé (OMS), mieux vaut éviter les actes sexuels irresponsables et éviter le contact dangereux avec le sang d’autres personnes déjà infectées. Pour être sûr de son état sérologique, «il est important d’aller au test de dépistage volontaire».
Par A.T.