Le procès de l’opposant Jean-Claude Muyambo a vécu, le mercredi 3 juin dernier, au TRIPAIX Ngaliema. Pendant l’audience, le collectif des Avocats de Muyambo ont exigé, à la cour, la mise en liberté provisoire sous caution pour leur client. Tout de suite, la cour avait décidé d’ajourner l’audience pour le mercredi 10 juin, question pour elle d’examiner la requête des avocats de l’accusé. «Notre client n’est plus poursuivi pour stellionat. Alors nous avons exigé sa mise en liberté pro-visoire en chambre de conseil.
La cour pourra nous répondra dans les heures qui suivent. En attendant, la cour a renvoyé la prochaine au¬dience au mercredi 10 juin. Nous tenons à cette liberté provisoire parce que nous croyons à la justice suite aux éléments des preuves que nous lui avons apporté et devant une parapluie des magistrats du ministère public qui ont été à court d’argument», a fait remarquer Patrick Mutombo, un des avocats du conseil de Muyambo.
Dans cette affaire, les avocats de Muyambo dénoncent une injustice dans le traitement du dossier de leur client et déclarent que le procès est politique et non une affaire d’escroquerie. Cela suite aux prises des positions de Muyambo contre Kabila qui tient à se maintenir au pouvoir, nous a confié un avocat sous l’anonymat. En clair, les Av¬ocats de Muyambo conduits par le Maitre Georges Kapiamba, ont mis en difficulté la Cour et le ministère public sur base des éléments qu’ils ont mis à la disposition des juges qui innocente Muyambo dans cette affaire imaginaire que le pouvoir se grimpe pour maintenir Muyambo en prison en toute illégalité.
Le ministère public con¬duit par des magistrats non identifiés ont été inca¬pables de prouver à la cour le contraire des arguments des Avocats de Muyambo. A vrai dire, les Avocats de Muyambo ont renvoyé ces derniers au banc de l’école sur des notions élémen¬taires des droits.
XAVIER PEREZ