La mort, voilà ce que veut dire dans nombre des langues locales r-dcongolaises, Lufu, nom que porte ce poste frontalier sur les limites mitoyennes angolaises et r-dcongolaises, , à près de 100 km à l’Est de Matadi, au Bas-Congo. Devenu port sec, plaque-tournante en crescendo de l’économie nationale, Lufu titille, rivalise Matadi. Ici tout arrive, des denrées alimentaires surtout. Mais Lufu a du lufu.
Un lot de boîtes des sardines d’une marque écrite en portugais, méconnue des consommateurs kinois, inonde actuellement le marché de la capitale. Sur le couvercle, la date d’expiration mentionnée, de manière grotesque, en caractère gras, s’efface facilement… Tout porte à croire que ces sardines sont périmées et impropres à la consommation. Hélas. L’OCC, soit n’a rien vu soit a laissé passer ces produits. Tant bien souvent, l’OCC, ce n’est pas une révélation, souffle à la fois le chaud et le froid sur un même produit.
Voilà 5 ans qu’un importateur dont l’Office congolais de contrôle, OCC, tait le nom, tente toujours, de déverser sur le marché kinois un lot considérable de friandises avariés. Il s’agit particulièrement des bonbons et des biscuits. Curieusement, l’OCC n’a pas daigné indiquer à l’opinion le label ou nom de ces bonbons et biscuits.
Des « secrets d’Etat » qui ne se justifient nullement, et par conséquent, ne permettent guère ni aux vendeurs et ni aux consommateurs, particulièrement les enfants, d’être plus regardants vis-à-vis de friandises. Et voilà que, dans la capitale, l’on enregistre une inflation des doléances, des maux de ventre, d’arrière-goût d’aigreur, bien souvent après la consommation des biscuits ou des bonbons et même des chips. Et pourtant, l’OCC soutient avoir incinéré le 15 avril 2014, une tonne de bonbons et biscuits impropres à la consommation saisie au poste frontalier de Lufu.
Pold A. L