Malgré le sacre du 26 mars : La Majorité lance un nouvel appel au dialogue !

Mercredi 30 mars 2016 - 12:53
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Après la victoire sans appel de la MP à l’élection des Gouverneurs dans les nouvelles provinces, celle-ci à saisi l’occasion de son sacre pour lancer un nouvel appel au dialogue à toutes les forces politiques du pays.

Par son porte-parole, la famille politique du Chef de l’Etat réagissait aux critiques virulentes formulées à son encontre après la série de scrutins à travers 19 des 21 nouvelles provinces.

Quoique saluant sa force de frappe qui demeure encore intacte sur le terrain, la Majorité a dit tout haut que seule la voie du dialogue se révèle salutaire pour le pays.

 

Il n’y a pas trente-six solutions, a martelé la MP. Edem Kodjo est là, tout disponible. Lui que la Communauté internationale a reconnu comme le facilitateur attitré de la ‘crise congolaise. Il ne sert donc à rien de tergiverser, lance la Majorité.

 

Elle attire d’autant plus l’attention de tous les acteurs politiques congolais que la Ceni a publiquement annoncé devoir jouer au Ponce Pilate très bientôt. A travers son président, la Centrale électorale a fait savoir qu’il était techniquement impossible dé tenir le pari des délais constitutionnels en ce qui concerne la présidentielle. De là l’idée de saisir la Cour Constitutionnelle, en, vue de trancher sur la question.

 

Plutôt que de laisser la Ceni dans l’impasse, la classe politique, pense la MP, doit prendre ses responsabilités.

C’est à elle qu’il revient très rapidement de se retrouver autour d’une table en vue de lever toutes les options consensuelles qui s’imposent par rapport au processus électoral.

 

Effet, avant même de procéder à sa saisine, la simple annonce de la Ceni a provoqué une levée de boucliers sans précédent. Certains analystes jugent cette dernière incompétente pour saisir la Cour constitutionnelle.

 

Non négligeable

Ainsi votre quotidien a eu à le révéler dans son édition d’hier, la Rdc est à la veille de grandes manœuvres politiques. Celles qui, au bout du processus imposent une reconfiguration totale du paysage politique national.

 

A la veille de ce grand départ, la bataille pour le contrôle de la nouvelle territoriale aura revêtu toute son importance.

Justement, quelle que soit l’issue du dialogue, quelle sera la nouvelle configuration de le scène politique par la suite, personne ne pourra toucher à l’actuelle territoriale, sauf en cas de nouvelles élections.

 

Or, en cas d’une nouvelle feuille de route électorale consensuelle, la bataille pour les futures élections va se dérouler à travers 26 provinces. En posséder le contrôle constitue un atout non négligeable.

Par LP