Si à Kinshasa, le meeting de la Dynamique de l'Opposition n'a pas été émaillée d'incidents graves, il n'était pas ainsi de la marche du G7 à Kamalondo au Katanga. L'ex gouverneur du Katanga voulait démontrer qu'il est prêt a affronter le président Kabila dans la rue. Le président du Tout-Puissant Mazembe a tenu sa promesse. À la tête d'une procession qui ne faisait que gonfler, Katumbi avait bien commencé sa marche quand soudain des balles ont crépité. La marche a été dispersée brutalement. Katumbi accuse le pouvoir d'avoir attenter à sa vie. Il l'accuse aussi de tuer la population qui manifestait pacifiquement. Plusieurs arrestations ont été opérées par les services de sécurité. Les gardes du corps et les chauffeurs de Katumbi notamment en ont fait les frais. Malgré la dispersion de sa marche, l'ex allié de Kabila qui veut gagner ses gallons d'opposant farouche à Kabila, a promis de récidiver. Il s'est dit pas impressionné par la répression. Katumbi a redit son attachement au respect de la Constitution. En tous les cas, on assiste à une radicalisation des positions des uns et des autres. Ce qui n'est pas pour faciliter le travail du facilitateur. Le dialogue politique est vraiment dans l'impasse car l'Opposition accuse le régime de ne pas jouer franc jeu. Katumbi en affirmant qu'on à tiré sur lui et sur la population à balles réelles, met en difficulté Kabila devant les Lushois et devant la communauté internationale. Entre les deux hommes, la lutte pour la conquête du pouvoir pour l'un et la conservation pour l'autre, s'annonce impitoyable. Même de New-York où il se trouvait le président Kabila suivait la situation tendue au pays. Moïse Katumbi avoir eu la vie sauve grâce à la population. Décryptage: les assasins sont dans l'autre camp.
Image