Les cardinaux de la Dynamique de l’opposition ont réitéré leur rejet de participer au dialogue. Ils le considèrent comme un pur moyen de glisser. ‘‘ Nous réaffirmons notre refus de participer au dialogue de Mr Kabila avec ses termes de référence aux contours flous ainsi que son comité préparatoire’’, dénonce la Dynamique. Pour cette plateforme de l’opposition anti-dialogue, le président Kabila doit partir à la fin de cette année. Le cap est mis pour le 20 décembre pour la passation civilisée du pouvoir entre le chef de l’état entrant et sortant. Pas question donc pour les radicaux de l’opposition de voir le président Kabila franchir le 19 décembre. Le second et dernier mandat de M. Kabila ne doit pas aller au-delà du 19 décembre 2016, avertit l’opposant Jean Lucien Bussa. Au lieu de perdre le temps avec le dialogue de M. Kodjo, la Dynamique de l’opposition propose que toutes les parties prenantes congolaises se retrouvent autour d’un panel composé d’un délégué des Nations Unies, d’un délégué de l’Union Africaine, d’un délégué de l’Organisation de l’Union Européenne, d’un délégué de l’Organisation de la Francophonie ainsi que d’un délégué des Etats Unis pour discuter des modalités d’organisation des élections présidentielle et des élections législatives conformément à la constitution et à la résolution 2277 en vue d’une alternance apaisée au pouvoir. A huit mois des élections, Kamerhe, Fayulu, Vuemba, Olenghankoy, Bussa, Mukonkole, Ingele et Matungulu ne perdent pas espoir de voir les deux scrutins se tenir dans le délai constitutionnel s’il y a la volonté politique. Ainsi, ils préviennent le régime Kabila qu’un nouveau cycle électoral doit être entamé le 20 septembre de cette année afin que les congolais se choisissent souverainement leur nouveau président de la république ainsi que leurs représentants à l’assemblée nationale. A défaut de cela, la rue va gronder, rappelle le radical Fayulu.