La jeunesse réunie pour la circonstance au Ciaj ont eu droit à un avant goût. Sur place, la régie leur a proposé trois épisodes de ce feuilleton. Le réalisateur de ce feuilleton Valentin Mitendo s’est affairé à expliquer à l’assistance la substance de chaque épisode dans sa thématique. Le public dans une ambiance conviviale a pu échanger les personnages de ce feuilleton. « Vivra verra » est un mosaïque des faits sociaux. Il allie le plaisant et le divertissant, l’humour décapant et l’hilarité, le rire cathartique et le suspense. Ce feuilleton entraîne l’auditeur dans une imaginaire promenade de santé. Une promenade ou les récits se croisent et s’entremêlent, ou les personnages se découvrent et découvrent divers aspects de la nature humaine.
D’après Valentin Mitendo, la particularité de ce feuilletonest qu’il s’est basé sur la méthode Sabido. Du nom du réalisateur mexicain Miguel Sabido, cette méthode vise le changement de comportement, en privilégiant l’aspect divertissement avec des personnages positifs, négatifs et transitoires. « Vivra verra, est constitué de 80 % de divertissement et de 20 % de message, une manière de lier l’utile à l’agréable.
Pour la petite histoire, quatre scénaristes ou écrivains se partagent la tâche de la création sous la supervision d’un réalisateur, chef de production, notamment Jules Lukoji, écrivain en chef et rédacteur de l’intrigue FARO (santé de l’enfant), Chirac Mutombo, intrigue Kunka (violences domestiques), Luc Masamba, intrigue Sinke (sexualité précoce), Santa Tembo, intrigue Koni (santé de la mère) et Valentin Mitendo, réalisateur, auteur dramatique et homme de théâtre expérimenté.
« Vivra verra » compte, au total, 156 épisodes en français. Les organisateurs justifient le choix de Radio Okapi pour son audience. Il sera également diffusé sur plus d’une centaine des stations communautaires des réseaux de la Fondation Hirondelle et du Search for Common Ground. C’est ce qui est vrai. Là où la télévision cesse sa couverture faute d’énergie. La radio continue à émettre. En Afrique et particulièrement en RD Congo, la radio constitue le premier média pour la communication humanitaire. Raison pour laquelle les organisateurs ont misé sur la radio comme support de leur campagne pour le changement des mentalités.
Saint Hervé M’Buy