Le candidat G7 à la présidentielle n’a pas fait bouger la première décision du tribunal de paix de Kamalondo. La peine de Moise Katumbi a été confirmée, après la requête en opposition de ses avocats, à 36 mois de servitude pénale principale avec des dommages et intérêts de l’ordre d’un million de dollars. La juridiction n’a pas tenu compte de l’arrêt de la cour suprême de justice sur l’acte des soupçons d’indépendance qui, selon Me Kamukuni, chef du collectif des avocats de Stoupis, était dirigé contre le tribunal de grande instance de Lubumbashi et non le tripaix de Kamalondo. Et comme cette juridiction n’était pas concernée par cet avis de la cour supreme, elle a statué sur le litige. Donc, selon Me Kamukuni, l’arrêt n’était pas opposable aux juges du Tripaix. Juges qui ont demandé par la suite aux avocats de Moise Katumbi de se retirer du prétoire parce qu’ils ne pouvaient pas représenter leur client. L’affaire a été prise en délibéré et le premier jugement confirmé. Conséquence, Moise Katumbi sera arrêté, s’il remet ses pieds au Congo-Kinshasa. Le pouvoir ne veut pas le lâcher. L’objectif est d’empêcher à l’ex-gouv très redouté par le régime Kabila, à se présenter à la présidentielle. Malgré ses ennuis judicaires, Moise Katumbi a confirmé qu’il sera candidat. D’ailleurs, il a annoncé son retour dans les prochains jours. Présentement, il se trouve aux Etats-Unis où il va assister à la convention du Parti Démocratie. Le G7, l’une des plateformes qui soutient sa candidature, a dénoncé le schéma mis en place par le pouvoir pour bloquer la candidature de Katumbi.