Les combattants Maï-Maï de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) ont attaqué, vendredi 6 novembre dans la matinée, un camp des Forces armées de la RDC (FARDC) à Kashebere dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu, rapportent des sources locales. Aucun bilan n’a été fourni de cette attaque, qui a occasionné une paralysie d’activités socio-économique et un exode de la population locale.
La première attaque a été lancée jeudi soir, d’abord contre les positions de FARDC à Kibati, une localité située à 8 kilomètres de Kashebere. Une autre attaque a eu lieu vendredi matin à 6heure, heure locale.
D’après les autorités coutumières, les APCLS ont tiré durant presqu’une heure vers ce camp des FARDC, situé non loin d’une base temporaire des casques bleus de la Monusco. Les militaires congolais n’ont pas répliqué, ont indiqué les mêmes sources, sans en évoquer la raison.
A la suite de cette attaque, des déplacements importants des civils ont été enregistrés depuis ce matin sur terrain, renseignent des sources locales. Des familles entières se sont ruées vers des hôpitaux et écoles de la place pour fuir des éventuels combats.
Les activités socio-économiques elles ont été paralysées. Les écoles, boutiques et magasins n’ont pas fonctionné suite à la panique qui a suivi l’attaque.
D’après le chef de Luberiki, un groupement de Kashebere, cette attaque est la deuxième du genre dans le secteur en l’espace des deux mois. En septembre dernier, les combattants APCLS s’étaient affrontés durant cinq jours avec l’armée régulière au centre de Kashebere, provoquant des déplacements massifs de la population locale.