Si aucun nouveau cas n’est notifié après le 4 octobre : La fin de l’épidémie d’Ebola à l’Equateur projetée au 15 novembre prochain

Vendredi 24 octobre 2014 - 14:34

Selon un communiqué du ministère de la Santé publique diffusé jeudi à Kinshasa, le dernier cas confirmé au laboratoire de la maladie à virus Ebola dans la zone de santé de Boende au sud de la province de l’Equateur remonte au 4 octobre 2014.

Si aucun nouveau cas n’est détecté, le ministère de la Santé  projette la fin de l’épidémie au 15 novembre 2014, soit 42 jours (deux fois la période d’incubation) après le dernier cas confirmé au laboratoire le 4 octobre.

La même source précise que jusqu’au 22 octobre, le nombre cumulé de cas s’élève à 67 dont 49 décès depuis la déclaration officielle de l’épidémie de maladie à virus Ebola le 24 juillet 2014. Sur les 67 cas, il y a eu 1 cas suspect, 28 cas probables et 38 cas confirmés au laboratoire (21 décès et 17 guéris confirmés au laboratoire). Actuellement, il y a un seul cas suspect hospitalisé à Boende et  5 personnes ayant été en contact avec les malades qui sont sous observation à Lokolia, épicentre de l’épidémie.

Toutes ces « personnes contact » seront déchargées au 25 octobre 2014 si aucun signe de la maladie n’est constaté, après 21 jours d’observation qui correspondent à la période d’incubation.

La Zone de santé de Boende est située à 1.200 km de Kinshasa, et à 600 km au Sud-est de Mbandaka, dans une région à forte hydrographie, dont les grosses rivières Lomela, Salonga et Tshuapa connaissent d’intenses activités de pêche et d’échanges commerciaux des produits agro-alimentaires avec  les autres localités frontalières de deux provinces voisines, plus au sud, le Kasaï Occidental et le Kasaï Oriental.

Dans la cité de Boende, située à 68 km de Lokolia qui est l’épicentre de l’épidémie, il y a le Comité international de coordination technique et scientifique(CICTS) qui coordonne la gestion de toutes les statistiques de l’épidémie, en élaborant une mise a jour du rapport de situation de la maladie. Le même CICTS doit s’assurer du contrôle de l’infection dans le Centre d’isolement des malades mis en place par Médecins Sans Frontières (MSF).

Par Norbert Tambwe