Nouvelle réglementation aux frontières, des légats des ministres au Bas-Congo

Mardi 28 octobre 2014 - 13:27

Régler le dysfonctionnement constaté dans le commerce transfrontalier et le commerce international, tel a été l’objectif d’une délégation conduite par le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et Commerce dans la province du Bas-Congo pendant deux jours, soit du 24 au 26 octobre 2014.
Il était question, pour la délégation gouvernementale, de palper de près les difficultés que la sucrière de Kwilu-Ngongo et la Cimenterie de Lukala font face. Selon la délégation syndicale de ces deux entreprises basées dans la province du Bas-Congo, leurs entreprises risquent de mettre la clef sur le paillasson si la situation continue à se dégrader. Les deux entreprises interpellent l’Etat rd-congolais de réglementer les activités commerciales aux frontières. Pour ces deux entreprises productrices du sucre pour l’une et du ciment gris pour l’autre, il est temps que l’Etat essaye d’arrêter cette hémorragie du fait que ces entreprises payent régulièrement leurs différentes taxes et autres droits qui contribuent à l’assiette fiscale de l’Etat. Une précision. Ces entreprises ne sont pas contre l’entrée en RD-Congo des lots de sucre et ciment mais, elles demandent que tous soient soumis aux réglementations en vigueur. C’est dans cette optique que l’administrateur de la Cimenterie de Lukala, Hugues Toto, a lancé un appel aux autorités de prendre en considération leurs revendications surtout celle de la cimenterie de Lukala. De son côté, l’Etat représenté par la délégation conduite par Daniel Mulenda, directeur de Cabinet du ministre de l’Economie et Commerce a promis de tout mettre en oeuvre pour que ces deux entreprises ne disparaissent pas.

A en croire le directeur de Cabinet de Jean-Paul Nemoyato Bagebole, ces deux entreprises sont entrain de forcer une porte qui est déjà ouverte. Avant de poursuivre qu’en date du 21 août 2014, le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi, venait de signer un arrêté réglementant le commerce transfrontalier et le commerce international. Selon l’esprit de cet arrêté, ne peut être considéré comme produits du commerce transfrontalier que des produits de grus. Tous les autres produits non grus et non fabriqués dans les pays limitrophes doivent subir le sort des produits internationaux. D’où, leur taxation doit être différente. Parmi ces produits non grus, il y a le sucre et le ciment gris. Après que les quatre ministres (Economie et Commerce, Transports et Voies de Communication, Affaires Sociales et Solidarité Nationale et le vice ministre aux Finances), aient lancé la nouvelle réglementation à l’import-export, l’heure est à l’étape de vulgarisation. C’est le sens de la visite de la délégation de Daniel Mulenda au Bas-Congo. Au vice- gouverneur et à la ministre provinciale en charge des finances, les délégués du Gouvernement ont expliqué à ces membres du gouvernement provincial du Bas-Congo, le bien fondé de l’arrêté du ministre des Finances sur les activités de l’import-export. Au marché frontalier de Lufu, dans le territoire de Songololo, tous les agents (Direction Générale des Douanes et Accises, Office Congolais de Contrôle et autres) commis à la frontière étaient également sensibilisés sur la nouvelle réglementation relative aux activités de l’import-export.
Le Dircab Daniel Mulenda et le Sg de l’Economie en chemise à Lufu.
mozer marone