Deux rivales, Tolo Diasonama et Zenayeno, sont en conflit devant la justice. Elles se querellent l’héritage laissé par leur feu époux, Kuakala, décédé il y a plus d’une année. Il ya lieu de préciser que les parties se trouvent en degré d’appel devant le tribunal de grande instance de Gombe sous le RPA 25768.
En clair, Tolo Diasonama a porté plainte devant le tribunal de grande instance de Gombe contre un jugement rendu en sa défaveur sous le 25.524/668/101, le 20 juillet 2015, par le tribunal de paix de Ngaliema. Elle estime qu’elle a été condamnée faussement pour des faits qu’elle n’a jamais commis. Faux en écriture et usage de faux : telles sont les infractions retenues à charge de l’appelante par le premier juge. C’est pour cette raison que le juge d’appel est saisi pour reformuler l’œuvre du premier juge et dire le bon droit.
En ce qui concerne les faits, les co-épouses du feu Kuakala s’entredéchirent pour les biens laissés par leur mari. Les deux se sont présentées comme des femmes légitimes du défunt. L’une a brandi le certificat de mariage civil célébré par le bourgmestre de la commune de Ngaliema pour attester sa légitimité. L’autre par contre a produit la lettre de divorce entre Kuakala et la partie adverse. D’après Tolo Diasonama, c’est elle la femme légitime du défunt car son premier mariage avec sa rivale, Zenayeno Elise, n’existe plus. Par contre, Zenoyano continue de présenter son certificat de mariage. Elle persiste à soutenir qu’elle n’a jamais divorcé avec le défunt. C’est plutôt Tolo Diasonama qui a usé de faux documents pour se faire passer comme épouse légitime. Les avocats de Zenayemo Elise ont martelé que leur cliente était mariée légalement avec le feu Kuakala. Il y a 31 héritiers mais dans le testament que détient l’appelante Tolo Diasonama, on ne fait mention que de 21 héritiers.
Selon les mêmes avocats, le premier juge a bien dit le droit. Il n’y a jamais eu une lettre de divorce. Après la mort de l’homme, Tolo Diasonama s’était transportée au service du cadastre pour donner des instructions au conservateur des titres immobiliers de Mont Ngafula alors que dans le testament, son nom ne figure pas.
Le tribunal, après avoir entendu les argumentaires de toutes les parties au procès, a renvoyé à deux semaines cette affaire pour effectuer une descente à la maison communale de Ngaliema, afin d’en savoir un peu plus sur l’existence ou non du mariage civile de Kuakala
Murka