L’autorité morale du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Joseph Kabila Kabange, a jeté son dévolu sur trois personnalités pour seconder, Henri Mova Sakanyi, le nouveau secrétaire général récemment pléblicité par le Congrès de la Fikin. Il s’agit de Ramazani Shadan, Tunda ya Kasende et Micheline Kulumba.
Président du groupe parlementaire PPRD & alliés, et coordonnateur de la Majorité parlementaire â l’Assemblée nationale, Ramazani Shadari est parmi les députés qui défendent avec -conviction la Majorité. Ancien gouverneur du Maniema, élu deux fois dans sa circonscription de Kabambare, cet acteur politique, ancien «Kassapard», est détenteur d’un doctorat en Sciences politiques de l’Université de Kinshasa(UNIKIN). « Le choix du président Kabila semble être stratégique car il a puisé dans les vrais kabilistes... », a analysé un observateur, le weekend dernier, â l’annonce -de cette nomination.
Quant à Tunda Ya Kasende, avocat, député et vice-ministre honoraire, il avait dirigé jadis la Congolaise des Hydro carbures (Cohydro). Enfin, Micheline Kulumba est une cadre du parti présidentiel et élue de Masimanimba dans le Bandundu.
Il convient de noter, â la suite des observateurs, que les deux cadres choisis par l’autorité morale du PPRD, Ramazani Shadari et Tunda Ya Kasende, sont non seulement des caciques de ce parti depuis sa création, mais aussi se sont révélés efficaces et travailleurs par le passé. Le premier, par exemple, sur fond du respect de la Constitution et du Règlement intérieur de la Chambre, a réussi à démonter l’initiative -de ses collègues parlementaires visant la défiance - du Vice-premier ministre à l’Intérieur, Evariste Boshab. Grâce à sa motion incidentielle; il a démontré que les matières funéraires reprochées au vice-premier ministre relèvent de la compétence exclusive des - provinces et non du Gouvernement central. Pour sa - part, l’ancien vice-ministre aux Affaires étrangères, -Tunda Ya Kasende, a secondé avec dextérité son titulaire- dans la conduite de la relance de la diplomatie congolaise.
Par Tshieke Bukasa