L’un des présumés ADF accusés d’avoir perpétré les massacres des civils dans le territoire de Beni a avoué lundi 22 août, au cours de sa déposition devant la cour militaire opérationnelle du Nord Kivu, avoir combattu dans les rangs des ADF depuis une année.
Le prévenu Muhindo Kababo Jackson révèle qu’il a été recruté dans le quartier Paida à Beni Ville avant de suivre une formation sur le maniement des armes dans un camp d’entrainement de l’ADF situé non loin des localités de Ndalia et Otomabere (Nord-Kivu). Ce camp de l’ADF serait dirigé par Kasereka Vihuko, poursuit la même source.
Les dotations d’armes et de munitions venaient de l’Ouganda, renseigne le prévenu, avant d’avouer qu’il avait participé à l’attaque de la commune Rurale d’Oicha le 30 juillet dernier.
Selon Muhindo Kababo, cette attaque était menée par une centaine de combattants ADF de nationalité Ougandaise, Somalienne et Congolaise.
Débuté samedi dernier, le procès des présumés rebelles des ADF accusés d'être auteurs de l'insécurité et des massacres des civils s’est poursuivi, lundi 22 août, à la tribune du 8 mars de la mairie de Beni (Nord-Kivu).