Les employés de l'hôpital Panzi ont repris le travail jeudi après un accord avec l'inspection provinciale de la santé du Sud-Kivu. Celle-ci accepte de se charger des négociations avec la Direction générale des impôts, qui avait saisi fin décembre plus de 40 000 dollars sur le compte de l'établissement.
Le travail a repris à l'hôpital Panzi, dirigé par Denis Mukwege, mercredi 8 janvier. Cette décision fait suite à un accord avec l'inspection provinciale de la santé du Sud-Kivu.
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"Panzi est bel et bien l'hôpital général de référence de la zone de santé d'Ibanda", explique un document de l'inspection provinciale, daté du 6 janvier 2015. "Les réclamations de Panzi ne peuvent pas être considérées comme une fraude fiscale car il s'est montré disposé à payer les impôts dus à l'État et s'acquitte régulièrement de ses obligations. Mais ce qui se passe n'est qu'un contentieux par rapport à l'interprétation des textes en la matière en vigueur", ajoute-t-il.
"C'est dans cet ordre d'idées que l'Inspection Provinciale de la Santé a réitéré auprès de Panzi sa requête de voir se terminer le SIT-IN des agents devant la Direction Provinciaie des Impôts, (...). Pour cela, elle a pris des engagements suivants : continuer en sa qualité d'autorité de tutelle, les discussions avec les responsables de la Direction Provinciale des Impôts du Sud-Kivu (...)", peut-on encore lire.
En conséquence, "les employés attendent les résultats de ces négociations et ont repris le travail à l'hôpital", indique les responsables de Panzi. Ils précisent toutefois que "les fonds confisqués n'ont pas été retournés à l'hôpital jusque là".