Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) appelle à la protection des défenseurs des droits de l’homme en RDC.
Son directeur, José Maria Aranaz, a lancé cet appel, vendredi 1er avril à Mbandaka, à l’issue d’une mission dans la nouvelle province de l’Equateur.
«Il faut créer un climat de protection physique pour les ONG des droits de l’homme. Nous travaillons pour faire les formations mais également des plaidoyers pour doter les défenseurs des droits de l’homme de sécurité physique et de sécurité légale», a-t-il indiqué.
A l’occasion, José Maria Aranaz a réitéré son appel sur la création d’une loi relative à la protection des défenseurs des droits de l’homme en RDC.
Pour lui, les ONG des droits de l’homme sont des partenaires très importants du BCNUDH mais regrette qu’elles sont souvent traitées comme des criminels.
«Il faut le dire de manière claire que le rôle des ONG des droits de l’homme et de défenseurs des droits de l’homme est essentiel pour la crédibilité des élections à venir», a poursuivi le directeur du BCNUDH.
A (re) Lire: RDC : l’Onu recommande un processus électoral « sans violence »
A Mbandaka, José Maria Aranaz a présidé la clôture de la formation des médecins légistes sur la prise en charge des cas de violences sexuelles.
Le BCNUDH a noté, en février dernier, la baisse de 20% des violations des droits de l’homme en RDC.