Le Parlement rwandais a adopté mardi la réforme de la Constitution permettant à Paul Kagamé de briguer un troisième mandat.
Après les députés, les sénateurs rwandais ont adopté à leur tour, le 17 novembre, une modification de la Constitution permettant au président Paul Kagamé de se représenter en 2017 et de potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034.
Le Sénat a en effet voté, dans les mêmes termes que l’Assemblée le 29 octobre, les nouveaux articles 101 et 172 de la Constitution qui sont donc définitivement adoptés.
Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 autorise « le président en exercice » à briguer un nouveau septennat en 2017, et à être réélu ensuite pour deux quinquennats, conformément à l’article 101.