A cause du manque de soutien à l’action du ministre de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, les sachets en plastique font leur retour en force dans l’environnement kinois. Il était pourtant bien parti. Tout le monde avait applaudi et salué la détermination du ministre Rémy Musungayi dans contribution à assainir la ville de Kinshasa en stoppant l’invasion que lui imposaient les emballages non biodégradables. Notamment les sachets en plastique. Il a exhumé un vieil arrêté interministériel qui souffrait d’exécution. C’est l’arrêté n°001/CAB/MIN/PME/2012 et n°003/CAB/EC&COM/2012 du 21 août 2012 portant interdiction de fabrication, d’importation et de commercialisation des emballages non biodégradables.
C’était malheureusement sans compter avec les velléités destructrices de certains opérateurs du secteur qui se sont juré de gêner l’action du ministre de l’IPME. En effet, grâce aux béquilles dont ils se prévalent dans certaines sphères décisionnelles, ces opérateurs ont résolu non seulement de saboter la mesure gouvernementale, mais surtout de ridiculiser le gouvernement dans son ensemble. L’on en veut pour preuve l’arrestation et la séquestration des policiers ASANI et MUYAYA en pleine mission de service en application de la mesure précitée. Des policiers qui sont régulièrement et officiellement affectés au ministère de l’IPME. Le fallacieux prétexte est qu’ils auraient violé les consignent ( ?) et qu’ils seraient affectés à la résidence du ministre. Ce qui s’est démontré faux sur toute la ligne. Forts de la réquisition en appui à la mesure gouvernementale, ces policiers étaient bien en mission. Qui n’était pas la première, du reste. D’ailleurs, les biens saisis lors des missions antérieures sont consignés au Camp Lufungula ou à l’office du PGR. Les intouchables vendeurs de la mort sont donc allés un peu trop loin, dans leur témérité pour les premiers et, dans leur folie protectionniste pour les seconds. Cela ne doit pas être banalisé.
Pas de complicité complaisante
Aucun gouvernement responsable ne peut accepter d’être ainsi ridiculisé d’autant que c’est en son nom et pour son compte que l’arrêté interministériel interdisant les emballages non biodégradables a été pris et mis en exécution. Autant dire que l’opérateur économique supposé être à la base de ce forfait ainsi que tous ses protecteurs doivent être sévèrement corrigés quelle que soit l’épaisseur de leurs galons. Car, ce qui arrive peut être interprété comme une absence de solidarité. L’on sait comment le Premier ministre s’était personnellement impliqué dans cette lutte en commettant deux (2) véhicules au cabinet de l’Industrie pour cette fin.
Les environnementalistes n’arrêtent pas d’attirer l’attention sur la menace que constituent les emballages non biodégradables pour l’écosystème. Il y a peu encore, Kinshasa était en proie à des inondations dues pour l’essentiel aux sachets en plastique. Depuis que le ministre de l’IPME et son collègue de l’Economie ont résolu de combattre ce fléau, le désastre a sensiblement baissé d’intensité. Il se trouve malheureusement quelques ennemis du peuple qui multiplient des stratagèmes pour contrarier toutes les mesures salvatrices.
TBK