Près de 700 cadres et agents de la Police nationale congolaise (PNC) suivent depuis mardi une formation, à Bunia, sur la sécurisation du processus électoral prévu à la fin de 2016 en RDC.
«Les élections nécessitent une préparation sur toutes les différentes phases. Les hommes doivent être aguerris pour éventuellement éviter des cas de crise», explique Amélie Gebjou, formatrice à la Police des Nations Unies.
Ce projet de renforcement des capacités de la PNC se déroule par vagues et s’inscrit dans le cadre du mandat de la Monusco, conformément aux Résolutions 2147 et 2211 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il porte notamment sur l’éthique et la déontologie policières, le secourisme, le déroulement du processus électoral et les droits de la personne.
La Société civile de l’Ituri appelle l’État congolais à bien payer les policiers, afin qu’ils ne se livrent pas aux tracasseries pendant cette période qui risque d’être marquée par de fortes tensions socio-politiques.
«Qu’on ne se limite pas seulement à la formation des policiers. Quand ils vont sur le terrain, on ne leur donne pas les moyens nécessaires pour leur survie. Alors ils se mettent à faire n’importe quoi», affirme Dieudonné Lossa, le porte-parole de cette structure citoyenne.