Le Directeur général de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), Eric Mbala veut innover. C’est dans cette optique qu’il vient de lancer une série d’autopsie et des défis à relever pour son entreprise. Pour ça, l’actuel locataire de l’Immeuble de l’Avenue de Justice tient à développer d’autres sources de production d’électricité moins polluante comme la biomasse, le solaire et autre tout en tenant compte des avantages comparatifs des unes sur les autres. Il n’est un secret pour personne que la production reste et demeure le maillon essentiel de la Société Nationale d’Electricité. Tenant compte de cette disponibilité, les membres du Comité de gestion de la SNEL misent sur la valeur hydroélectrique de la RD-Congo. Valeur estimée à 100.000 Mégawatts. Pour des experts en électricité à ce jour, il n’y que 2% de cette valeur qui est exploitée. Même les installations ne produisent pas à hauteur du maximum de la capacité installée. A en croire des experts, avec 2.500 Mégawatts installés, il se dégage que des problèmes continuent à être posés. Et pour cause avance un des experts, l’environnement de 1990 n’ont pas permis à la Société Nationale d’Electricité de réaliser des investissements dans la maintenance des équipements pour garantir la production. Selon une étude de la SNEL, à l’heure actuelle, près de la moitié des groupes chargés produire l’électricité sont aux arrêts. Pour cause, il n’y pas de respect d’échéance pour des travaux de réhabilitation ou de révision. Conséquences, des groupes tombent aux arrêts et la production activité essentielle de la Société Nationale d’Electricité connaît des problèmes. Pour Eric Mbala qui a mis en place des nouvelles stratégies de production soutenues par une volonté politique, à l’échéance 2016-2017, le déficit de la production sera résolu. A la Société Nationale d’Electricité tout est urgence à l’heure actuelle pour arriver à satisfaire tant soit peu la clientèle. D’où le sérieux dans l’exécution des tâches.
CHRIS WADOL