La société civile condamne la crise déchirant le CSAC

Mercredi 1 octobre 2014 - 14:36

La socikin soupçonne unministre en fonction d’être à la base du grabuge sévisant dans cette intitution.

La Société civile de Kinshasa, par l’entremise de son coordonnateur provincial, Me Carlos Mupili, déplore la crise sévissant au sein de l’organe de régulation des médias de la République Démocratique du Congo, le Conseil supérieur de la communication et de l’audiovisuel (CSAC).

Cette crise est profonde. Ce qui fait qu’il y a aujourd’hui deux camps, dont les membres se regardent en chiens de faïence.

La société civile de Kinshasa qui, après avoir impatiemment observé le bras de fer entre le Président du CSAC, l’abbé Jean-Bosco Bahala et es membres de bureau, dont ces derniers décident de le limoger et de le remplacer par Titi Ndombi.

M Mupili recommande au comité du CSAC de rebenir sans tarder au bon sens pour sauver l’image de cette institution qui, d’ailleurs est garantie de la déontologie et de l’éthique des journalistes au Congo.

 

Car, l’on n’enseigne pas les autres par des gifles mais surtout par des exemples. Une autorité doit être modèle pour se faire aimer et obéir. Le juriste rappelle au comité, qui apparait assoiffé de pouvoir, que le CSAC fait partie des institutions d’appui à la démocratie et pas d’une institution d’appui au coup d’Etat. Il y a lieu de signaler que c’est pour la deuxième fois que le CSAC tombe dans une crise interne.

 

Comment l’abbé BAHALA peut être suspendu dans une réunion convoqué en son absence et en violation de l’article 50 alinéa 5 et 7 de Règlement intérieur de CSAC sans tenir compte de droit de la défense et de la présomption d’innocence, s’interroge le coordonateur de la société civile de Kinshasa.

 

Concernant même la sanction, elle n’a jamais été prévue dans le R.I. du CSAC, ce qui confirme le coup d’Etat des amis de l’IFASIC contre un ancien séminariste catholique qui n’a pas de passé commun aves ses collaborateurs.

 

La SOCIKIN veut rappeler au comité de CSAC l’article 8 et 40 du règlement intérieur réglementant l’organisation et le fonctionnement de cet organisme.

Cet article stipule que « Les fonctions de membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication s’exercent pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois, conformément à l’article 29, alinéa 1er, de la Loi organique.

 

Sans préjudice de l’alinéa précédent et conformément à l’article 29, alinéa 2 de la loi organique, elles peuvent prendre fin par expiration du mandat, décès, démission, empêchement définitif, incapacité permanente, absence non justifiée ou non autorisée à plus de quatre réunions, acceptation ‘une fonction incompatibl, condamnation irrévocable à une peine de servitude principale pour une infraction intentionnelle.

 

Article 40 de la loi organique portant création, composition et fonctionnement du CSAC indique que le Conseil pourvoit au remplacement du membre du Bureau, selon les modalités identiques qui ont prévalu à l’élection de son prédécesseur, en cas de vacance pour cause de décès, démission, empêchement définitif, incompatibilité, détournement des deniers publics, concussion ou corruption établi par l’Assemblée plénière et condamnation pénale définitive.

 

La SOCIKIN exhrte la Cour suprême de justice à faire urgence pour donner son avis sur ce conflit, dont elle suspecte la main noire d’un mnistre sur l’affaire de Startimes.

GODE KALONJI MUKENDI