Loin d la Régie des Voies Aériennes (RVA) de chercher noise à Stavros Papaioanou, ancien PDG de Hewa Bora et actuel Président Directeur Général de «Blue Sky Airlines». A en croire des informations en provenance de l’aéroport international de N’Djili, ce pilote et opérateur économique était averti par les services de la RVA de n’est même pas faire venir des passagers pour son vol inaugural à destination de Lubumbashi, au Katanga. Raison, il lui a été demandé de se mettre en ordre avec des autorités rd-congolaises et aussi avec la Régie des Voies Aériennes avant que son oiseau bleu décolle de Kinshasa.
Autre temps, autre mœurs, Stavros pensait que la RD-Congo était toujours sous la coupe de ceux qui ne veulent pas respectés les lois d’un pays. Les temps ont changé. Le Président Directeur Général de «Blue Sky Airlines» l’a constaté le dimanche 22 mars 2015 lorsqu’il a voulu faire décoller son aéronef bondé des passagers pour le vol inaugural. Selon notre interlocuteur à N’Djili-aéro, la façon de faire de Stavros montre à suffisance qu’il n’avait même pas de considération pour ses passagers alors qu’il était averti avant le scénario qu’il a fait voir aux passagers le dimanche dernier. En terme chiffré, l’ex patron de Zaïre Express, Congo Airlines, Hewa Bora et Fly Congo doit à la Régie des Voies Aériennes 8 millions USD. Comprenez pourquoi des opérateurs économiques changent des noms de leurs sociétés pour fuir le fisc et laisser derrière eux des dettes impayées.
Si ces genres de pratique étaient monnaies courantes hier, aujourd’hui avec le nouveau exécutif national il est difficile de se soustraire et laisser des factures non payées. Ceux qui connaissent ce pilote savent de quoi la rédaction du bihebdomadaire «C-News» a écrit. Pas plus tard qu’il y a quelques années lors du crash d’un de ses aéronefs à Kisangani, dans la province Orientale qui a conduit à la fermeture de Hewa Bora, des indemnités de sortie des employés rd-congolais n’ont même pas été payées. Ces salariés continuent à réclamer leur dû. Que Stavros n’oublie pas qu’après le crash de son aéronef à Kisangani, il était le premier à passer sur des chaînes de télévision et accuser la Régie des Voies Aériennes d’avoir placé des stagiaires ce jour là à la Tour de contrôle. Chose qui n’était pas vraie à en croire les explications de l’actuel Commandant de l’aéroport international de N’Djili alors Commandant de l’aéroport international de Bangboka. Le même Stavros n’hésite pas à insulter des mandataires de l’Etat et de surcroit des femmes. Dans une de ses conférences de presse donnée après la catastrophe de Kisangani, l’homme avait déclaré qu’il ne pouvait pas assurer ses aéronefs en RD-Congo pour éviter de doter Carole Agito, ADG ad intérim de la Société Nationale d’Assurances de s’octroyer des bijoux. Un manque de considération pour des autorités. En revenant des Etats-Unis avec des aéronefs dépourvus de trace d’achat, l’ex patron de Hewa Bora pensait avoir à faire avec des autorités ou mandataires qui se laissent manipuler.
CHRIS WADOL