PLUS DE SUSPENSE A LA TETE DU CSAC Eviction de Bahala : la Présidence prend acte

Jeudi 9 octobre 2014 - 07:52

Plus de suspense à la tête du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). L’éviction de l’ancien président de cette institution citoyenne ne fait plus l’ombre d’un doute. En témoigne le désavoeu dont il a été victime hier à la cérémonie d’inauguration de l’aile new-look du Pullman GHK. Venu assister à la manifestation comme toutes les autorités des institutions de la République, l’abbé Bahala s’est vu refuser d’accès dans l’enceinte du GHK et éconduit par le protocole … avant l’arrivée du « Raïs ».

Quiconque participe aux différentes cérémonies que préside le Chef de l’Etat, connaît par cœur les us et coutumes protocolaires. Si les journalistes doivent, au préalable, s’assurer que leurs noms figurent sur la liste de leur " composante ", les officiels eux, doivent brandir leurs invitations individuelles. Pas plus. Sinon, la sagesse conseille de quitter le mauvais temps à temps, avant que celui-ci ne t’apporte malheur et ridicule. Surtout quand on se retrouve devant un dispositif protocolaire intraitable et qui ne s’en tient qu’aux listes à sa disposition.
C’est un peu la scène héroï-comique que les invités attentifs à la cérémonie d’hier au Pullman Grand Hôtel Kinshasa ont vécue. Acteur principal : l’ " has been " président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
M. l’abbé Bahala, pour ne pas le citer, n’a eu aucune faveur particulière du protocole. Ce n’est pas que sa personne ne plaisait pas. Plutôt, parce qu’il n’a pas été invité à la cérémonie.
La preuve est qu’il ne présentait aucun document à la demande des agents commis devant la rotonde. Quelques deux minutes de dialogue sans succès. L’agent du protocole tourne et retourne la pile de listes entre ses mains, dans l’espoir de trouver le nom de l’abbé Bahala. Peine perdue. Il convie poliment son interlocuteur de rebrousser chemin.
L’homme, moulé dans un costume écarlate sur une chemise blanche, prend son téléphone. Visiblement, pour obtenir un appui extérieur pouvant fléchir l’intransigeance de l’agent en face de lui. Peine perdue.
C’est ainsi qu’à quelques minutes du début proprement dit de la cérémonie, l’abbé Bahala, dans la petite foule massée au coin gauche de la façade de l’aile principale du Grand Hôtel Kinshasa, a été demandé de quitter les lieux avant l’arrivée du Raïs.
Plus de dialogue. M. l’abbé rebrousse chemin. Il aura ainsi suivi la manif à partir des reportages diffusés plusieurs heures après par de différentes télévisions invitées. Laurel KANKOLE