Le ministre du plan et suivi de la mise en oeuvre de la révolution de la modernité, célestin Vunabandi, a annoncé des missions de contrôle ou de vérification sur l’application de l’arrêté interministériel portant suppression de trente huit taxes illégales perçues dans le secteur de transport fluvial et lacustre des voies navigables de la RD-Congo.
Cette annonce a été faite le vendredi 31 octobre, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé, à Béatrice Hôtel à Gombe. Conscient de certaines résistances le long des biefs navigables, le patron du plan RD-Congolais a affirmé qu’il conduira personnellement des missions de contrôle tant dans la ville de Kinshasa qu’en provinces. A en croire Célestin Vunabandi, des experts de son ministère et ceux du CPCAI- comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements feront partie de l’équipe d’avance dans plusieurs provinces de la RD-Congo. La mission qui sera conduite par Vunabandi est déterminée à en découdre avec les services récalcitrants dont la plupart continue à défier l’Etat. La mission va permettre l’application stricte et sans faille de l’arrêté interministériel supprimant toutes les perceptions illégales. Trente huit taxes illégales étaient perçues par des services de l’Etat auprès des opérateurs économiques du secteur de transport fluvial et lacustre. Après un constat amer des enquêteurs et autres services du gouvernement de la République, huit ministres ont apposé leur signature sur un arrêté interministériel supprimant toutes ses taxes que leurs services respectifs collectés. Rien que pour le compte du ministère de transport, le commissariat fluvial, percevait, à lui seul, quatorze taxes sur les mouvements des embarcations sur le fleuve et les cours d’eau. Les forces armées et la police percevaient aussi des droits auprès des armateurs et autres trafiquants. Le ministère de la culture via la SOCODA et le FPC-fond de promotion culturelle collectaient également des taxes dans le même secteur de transport fluvial et lacustre.
Cet aspect des choses ne facilitait pas un climat propice pour faire des affaires en RD-Congo, surtout en ce qui concerne ce secteur.
Par ailleurs, le dernier rapport doing business 2015 place la RD-Congo dans le top 10 des pays réformateurs au monde. Réagissant à la publication de ce rapport, le ministre du plan a fait savoir que la RD-Congo est sur la liste de cinq meilleurs pays réformateurs en Afrique. Ce classement tient compte de la période allant de 2013 à 2015. Dans ce rapport, la RD-Congo figure parmi les 10 économies sur les 189 couvertes par doing business qui ont amélioré leur environnement des affaires au cours de l’année. Pour Célestin Vunabandi, la publication de ce rapport est une opportunité pour le gouvernement Matata de confirmer sa volonté de poursuivre son programme des réformes.
bm