Sécurité

Dans une mise au point parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 29 avril 2021, le service de presse du gouverneur de la province du Lualaba, dément les allégations selon lesquelles Richard Muyej serait derrière le mouvement insurrectionnel des Bakata-Katanga.  Le service de presse de Richard Muyej qualifie de "mensongères lesdites allégations qui tendent à saper l'image du chef de l'exécutif provincial du Lualaba".
La situation sécuritaire se dégrade davantage depuis le début du mois d'avril 2021 dans les hauts plateaux de Fizi et Uvira suite aux affrontements entre groupes armés d'appartenance communautaire. Au regard de cette situation, l'armée nationale dit qu'elle demeure impartiale, et poursuit sa mission de la traque des groupes armés. Propos du capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l'armée secteur opérationnel Sukola 2 Sud Sud-Kivu, le mardi 27 avril 2021 dans une communication faite à la presse locale à Bukavu.
4 bandits burundais ont été arrêtés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) après avoir braqué un véhicule dans les escarpements de Ngomo en territoire de Walungu au Sud-Kivu, le mardi 27 avril 2021. Selon Matabaro Migabo, chef de groupement de Kamanyola, ces bandits ont été arrêtés grâce à une collaboration des jeunes patrouilleurs de Kamanyola. Il précise qu'après leur forfait, ces bandits ont échangé des tirs avec les militaires et l'un d'eux a été tué, l'autre blessé et un officier FARDC a été aussi blessé.
Le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo séjourne à Paris en France. Ce mardi 27 avril 2021, il était devant la presse avec son homologue français Emmanuel Macron pour une déclaration conjointe. Prenant la parole, Félix Tshisekedi a évoqué les zones de violences en Afrique en général, et dans son pays, le Congo-Kinshasa, en particulier. Et à ce sujet, le président Tshisekedi a mis un accent particulier sur un groupe armé à tendance et aux méthodes islamistes qui sème la terreur auprès des populations. 
Dans le volet sécuritaire de son programme présenté ce lundi 26 avril 2021 à l'Assemblée nationale, le premier ministre a déclaré que le gouvernement n'acceptera sous aucun prétexte l'incorporation des rebelles au sein de l'armée ou de la police. 
La 11e brigade de réaction rapide commando des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en provenance de Kinshasa, est en train d'être déployée en province de l'Ituri. Le lieutenant Jules Ngongo porte-parole du secteur opérationnel de l'armée en Ituri qui livre l'information à 7SUR7.CD, indique que c'est depuis le samedi 24 avril dernier que ces éléments commandos sont arrivés à Bunia, chef-lieu de province, sur instruction du chef de l'État congolais Félix Antoine Tshisekedi.
Dans son discours prononcé à l'Assemblée nationale ce lundi 26 avril 2021, le premier ministre a affirmé que le gouvernement n'exclut aucune option, y compris la déclaration de l'état d'urgence sécuritaire par le chef de l'État, pour éradiquer l'insécurité dans l'Est de la République démocratique du Congo.  La déclaration de l'état d'urgence, selon lui, aura comme conséquence le remplacement de l'administration civile par l'administration militaire dans les zones touchées par l'insécurité.
Quelques jours après l'arrestation de 82 miliciens Bakata-Katanga par les forces de l'ordre, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président du parti Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC) appelle l'armée à arrêter tous les jeunes de son parti qui collaborent avec les miliciens Maï-Maï du mouvement Bakata-Katanga. Il l'a dit le samedi 24 avril dernier au cours d'une réunion tenue à sa résidence avec les cadres de ce parti politique à Lubumbashi. Kyungu wa Kumwanza affirme que ces jeunes doivent être arrêtés et acheminés directement à la prison.
À travers une déclaration rendue publique le samedi 24 avril dernier à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, la coordination provinciale de la plateforme de l'opposition, Lamuka, a dénoncé une impunité locale, nationale et internationale face aux crimes commis dans l'Est de la République Démocratique du Congo depuis des années.
Dans un message transmis à 7SUR7.CD ce dimanche 25 avril 2021, le porte-parole militaire du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord-Kivu, alerte sur une probable attaque rebelle contre les élèves et écoliers qui sont en sit-in depuis trois jours à la mairie de Beni pour exiger l'arrivée du chef de l'État, Félix Tshisekedi au Nord-Kivu. Le lieutenant Antony Mualushayi appelle les parents à récupérer leurs enfants « sans délai » et annonce qu'un milicien Maï-Maï qui s'est infiltré parmi les élèves manifestants a été arrêté ce même dimanche et est passé aux aveux.