Sud-Kivu

Au total, 63 écoles du groupement de Buzi-Minova en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, sont occupées par des déplacés de guerre, qui fuient la guerre du M23, au Nord-Kivu. Dans une lettre adressée au gouverneur de province et dont copie est parvenue à 7SUR7.CD ce lundi 02 septembre 2024, Maheshe Nteranyi Pascal, chef intérimaire de la sous-division provinciale de l'éducation à Kalehe I, renseigne que l'occupation des salles de classe comme abris pour les déplacés de guerre, va perturber les cours et affecter l'apprentissage des enfants qui y sont inscrits.

Le gouvernement congolais, les Nations unies et d'autres partenaires se sont accordés à contribuer au financement de la Feuille de route du désengagement de la (MONUSCO) dans la province du Sud-Kivu.

Deux (2) stations de carburant ont été calcinées, le mardi 30 juillet 2024, dans la province du Sud-Kivu. L'une dans la ville de Bukavu et l'autre dans celle d'Uvira. Pour celle de Bukavu, il s'agit de la station service SPACO située à côté de l'hôpital provincial général de référence de Bukavu. Ici, 3 personnes ont été blessées par les flammes, deux maisons atteintes par le feu, 3 motos et un véhicule calcinés. Selon les témoins, les pompes de cette station, le bureau et une maison qui sert de guérite à cette station ont été consumés par le feu.

Le premier atelier du Comité provincial de facilitation s'est tenu à Bukavu au Sud-Kivu ce vendredi 26 juillet 2024. Ceci, pour identifier tous les défis liés à l'acheminement des marchandises au Sud-Kivu, à l'importation comme à l'exportation, afin d'y apporter des solutions adaptées.

Trois militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été condamnés à la peine de mort à Mboko en territoire de Fizi (Sud-Kivu), après l'assassinat de quatre personnes, dont le chef coutumier Mwami Charles Simbi. Poursuivis pour tentative de meurtre, violation des consignes et dissipation des munitions, ces trois éléments des FARDC ont été reconnus coupables. Le tribunal militaire garnison d'Uvira, siégeant en chambre foraine à Mboko, a rendu son jugement, le lundi 22 juillet 2024.

L'exploitation des minerais est suspendue sur toute l'étendue de la province du Sud-Kivu dès ce vendredi 19 juillet 2024. Il s'agit d'une décision du gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, à travers un arrêté. Selon cet arrêté lu à la Radiotélévision nationale Congolaise (RTNC) sous station de Bukavu, les sociétés et coopératives minières ont 72h pour quitter les sites d'exploitation. La même décision concerne toutes les sociétés minières de fait ou de droit œuvrant dans le secteur minier au Sud-Kivu.

Plus de 950 cas de variole de singe sont déjà enregistrés au Sud-Kivu depuis octobre 2023. Parmi ces cas, 10 décès sont déjà enregistrés sur toute l'étendue de la province. Dans une adresse à la presse le mercredi 12 juin 2024, le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la Division provinciale de la santé (DPS), les cas de contamination augmentent chaque semaine à travers la province. Il indique, cependant, que quelques cas de guérison sont également enregistrés avec une prise en charge au sein des hôpitaux.

Au total, 823 cas de Monkeypox ou variole de singe ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu depuis octobre 2023, soit en moins de 8 mois. Par ces cas, huit (8) décès sont déjà enregistrés sur toute l'étendue de la province du Sud-Kivu. Dans une adresse à la presse samedi dernier à Bukavu, le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la Division provinciale de la santé (DPS) souligne que la situation de cette épidémie en province devient de plus en plus inquiétante.

Au total, quatre militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont aux arrêts dans le groupement d'Irambi-Katana, en territoire de Kabare (Sud-Kivu). Ce, après des altercations entre les éléments de sécurité et la population locale ayant conduit à la mort de deux civils, le jeudi 23 mai 2024.

Seules 4 bases militaires de la MONUSCO ont été effectivement fermées au Sud-Kivu et transférées aux forces de sécurité de la République démocratique du Congo jusqu'au 30 avril 2024, date à laquelle toutes ses bases devraient être fermées dans le cadre du processus de désengagement de la mission onusienne en RDC. Les bases militaires fermées sont celles de Kamanyola, Bunyakiri, une à Kavumu et une autre à Amsar en territoire de Kabare.