Au total, quatre militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont aux arrêts dans le groupement d'Irambi-Katana, en territoire de Kabare (Sud-Kivu). Ce, après des altercations entre les éléments de sécurité et la population locale ayant conduit à la mort de deux civils, le jeudi 23 mai 2024.
Selon Joseph Cirimwengoma, administrateur du territoire de Kabare, ces quatre militaires seront jugés par la Cour militaire en audience foraine suite aux incidents du jeudi dernier. Il précise qu'après ces altercations, les autorités ont décidé de permuter les militaires dans le centre de Katana.
Dans un message rendu public le vendredi 24 mai, le gouverneur élu du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a déploré ces incidents, et a invité les services de sécurité à sanctionner les auteurs.
Pour rappel, la nuit de mercredi et jeudi 23 mai dernier, un militaire a assassiné un civil à son domicile et le matin, les habitants en colère ont ramené le cadavre au sous-commissariat de la Police de Katana. Pour disperser les manifestants, les services de sécurité ont tiré des coups de feu, et un autre civil est décédé sur place.
Déogratias Cubaka à Bukavu