Société générale des travaux et construction, (Traco) se trouve devant le tribunal du Commerce de la Gombe. Elle sollicite la condamnation de la BCDC, AccesBank et StandarBank au paiement des dommages et intérêts. Elle estime avoir subi des préjudicies le fait que ces institutions financières ont empêché la saisie des avoirs de son débiteur, logés chez elles.
La Société générale des travaux (Traco) soutient que BCDC, AccesBank et StandarBank ont fait obstacle à une exécution judiciare, en ce qu’elles auraient refusé de geler les avoirs financiers de son débiteur, logés auprès de ces banques. Elle sollicite pour ce faire, les dommages et intérêts qu’elle évalue à des milliers de dollars.
L’audience des plaidoiries est intervenue le mercredi 6 mai 2015, devant le Tribunal de commerce de la Gombe, enrôlée sous le M.U 427. Au cours de laquelle, BCDC, AccesBank et StandarBank ont organisé une défense commune : celle de demander au tribunal, de déclarer irrecevable l’action introduite par la Traco.
Ces banques soutiennent respectivement ne détenir aucun compte du prétendu débiteur de la société Traco. Elles l’ont signifié à cette dernière, à travers une déclaration. Mais curieusement, la Traco continue à croire que ces banques logeraient les comptes de son débiteur.
D’ailleurs, l’AccessBank a fait savoir au Tribunal que c’est par contre, le fameux débiteur de Traco qui lui est débiteur d’une somme de 900.000 dollars américains. L’affaire a été prise en délibéré, le jugement doit être rendu dans les huit jours.
P. M