Prévenir la malnutrition ; prévenir les décès en combinant les activités d’urgence et le programme de redressement adapté au contexte de chaque zone/territoire.
Tels sont les objectifs d’un atelier sur de restitution et de validation des résultats du 12ème cycle d’analyse du cadre Intégré de Classification de la Sécurité Alimentaire (IPC), en République Démocratique du Congo organisé hier mardi 3 février, par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),dans la salle de conférence Yvonne Compère de l’hôtel Sultani .
Le Représentant de la FAO en RD Congo, Ndiaga Gueye, a notamment expliqué que l’IPC est aujourd’hui utilisé dans plus de 20 pays en Amérique latine, en Afrique et en Asie, qui réalisent différents types d’activités et se trouvent à des stades d’avancement divers. Selon le haut fonctionnaire, l’IPC est adopté et est utilisé en RDC depuis l’année 2007.
Le cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) est l’ensemble des outils et processus permettant d’analyser ou encore de classifier le niveau de l’insécurité alimentaire, suivant des normes scientifiques internationales. L’IPC établit une distinction entre l’insécurité alimentaire aigüe et chronique.
Pour Ndiaga Gueye, les analyses du 12ème cycle doivent être menées dans les zones en phase d’urgence (phase 4) dans les provinces du Katanga, du Sud-Kivu, du Maniema, de Province Orientale et de l’Equateur. L’IPC est sensé couvrir s l’ensemble de la partie rural du territoire national, les analyse des zones urbaines n’étant pas encore abordées jusqu’à ce jour.
Par Julie Muadi