VOIRIE URBAINE KINSUKA : L’ÉTROITESSE DES ARTÈRES À LA BASE DE FRÉQUENTS EMBOUTEILLAGES

Mercredi 20 avril 2016 - 05:33
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Les usagers de la route ont du mal à circuler tranquillement sur les artères de Kinsuka, quartier de Mont-Ngafula situé le long du fleuve Congo. Ils déplorent des embouteillages fréquents qui paralysent la circulation aux heures de pointe. Ces bouchons sont courant aux abords de 7h00 et de 15h00 au niveau du rond-point Pompage.

Tous les matins, l’avenue du Fleuve est bondée de véhicules. La plupart des passagers de ces voitures, bus et taxi-bus préfèrent être matinaux pour pouvoir arriver à temps au service, généralement au centre-ville (Gombe) ou aux marchés locaux (Zando et Gambela).
A ces heures de pointe, des centaines de véhicules se bousculent sur l’étroite avenue du Tourisme, qui est la seule voie principale de la contrée menant vers ces destinations en provenance de Kinsuka. Pas étonnant qu’ils occasionnent des embouteillages, particulièrement au niveau de l’entrée du quartier Pompage, dans la commune de Ngaliema.

QUAND BOUCHON RIME AVEC RETARD
Pour atteindre Pompage, il faut nécessairement passer par le pont Kinsuka, qui sépare les communes de Ngaliema et de Mont-Ngafula. C’est effectivement sur cette frontière que le bouchon se pose avec acuité. Une fois le pont franchi, les usagers de la route se butent à d’autres embouteillages au niveau de Pompage, contrée située à l’intersection de la route de Mbudi et de la voie venant de DGC-Barré.
Face à l’immobilisme des agents qualifiés commis à la circulation routière, les transporteurs sont ici contraints de se ’’débrouiller’’ pour trouver une issue et sortir de ce ’’bourbier’’. Mais bien souvent, ces initiatives personnelles ne font qu’empirer la situation.
En effet, faute d’espaces aménagés pour l’arrêt des bus et taxis, les véhicules stationnent n’importe où et n’importe quand, rendant encore plus étroite cette artère routière. Conséquence : les passagers arrivent de plus en plus en retard à destination.

PLAINTE DES USAGERS DE LA ROUTE
"En toute franchise, nous quittons tôt nos maisons, mais nous arrivons bien souvent en retard à destination à cause des embouteillages, regrette Floribert Mboma, un habitant de Kinsuka, croisé à bord d’un taxi en route vers la Gare centrale. Je suis d’avis que ces embouteillages sont plus provoqués par des chauffeurs en mal de patience".
"Moi, je suis arrivé dernièrement en retard à l’auditoire à cause de ces bouchons, alors que j’avais à passer mon examen à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC)", maugrée Jean de Dieu Tshibamba, étudiant en 3ème graduat en journalisme.

PLADOIYER POUR L’ELARGISSEMENT DES ROUTES
Même sur leurs routes de retour, ces embouteillages sont de nouveau au rendez-vous. Particulièrement aux environs de 15h00 jusqu’aux abords de 21h00. Et donc, pour échapper à ce type de bouchons qui leur semble fatal, bon nombre d’usagers de la route ont pris l’option de se lever encore plus tôt ou de quitter très tard leurs domiciles.
Nombreuses sont les voix qui s’élèvent aujourd’hui pour demander au Gouvernement d’élargir encore davantage ces artères pour réduire, tant soit peu, l’affluence de ces bouchons qui paralysent la circulation.Tshibamba YAV, Stagiaire de l’IFASIC