Jacques Tshimankinda en concert à la Place 7ème rue

Vendredi 12 août 2016 - 01:59
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Le père du ‘’folblues’’ sera en production ce dimanche 14 août, à la Place commerciale à la 7ème rue Limete. Jacques Tshimankinda, après avoir fait le rap et le Rnb, a su forger lui-même son propre style musical, qui est une symbiose entre le blues américain et les rythmiques ou folklore kasaïens, pour engendrer le « folblues ».

Dans le tout dernier entretien publié au groupelavenir.org, Tshimankinda a revelé que la source de sa musique est le flolklore. « Ma source du folklore, je l’appelle le « O mbota ». Dans la musique kasaïenne, il y a plusieurs styles : le « kasala », « o mbota », « ku senga », « tshikuma », « muyenga », « kutenda »,… j’épuise dans toutes les rythmiques. Pour moi, ce mélange-là a été très facile, parce que le blues qu’exploitent les Américains n’est pas loin de la musique des Kasaïens au village. C’est presque les mêmes expressions. Ce qui nous différencie, ce sont simplement les instruments utilisés. Dans tout ça, la musique est d’abord un esprit qui est au fond de soi. Le brassage du folblues n’était pas un grand problème. En tant qu’ethnomusicologue, après mes recherches, c’est ça aussi le résultat », a-t-il souligné.

Avez-vous un public sûr en RDC ?

« Mon public est mixte. Les étrangers et les nationaux aiment ma musique. Je me dis que le folblues est un ticket gagnant, puisque je ne suis pas dans le monsieur tout le monde » a-t-il insisté.

S’agissant de la langue luba dans son propre style de musique, le père du folblues a rassuré que le tshiluba passe bien, puisque, a-t-il reconnu, « d’abord à l’origine, c’est le folklorique luba. La langue luba a beaucoup d’expressions. Moi, je suis né à Kinshasa, les gens croient que je viens du village, mais quand je suis parti à Mbuji-Mayi au Kasaï oriental avec mon père, je suis tombé carrément amoureux de cette culture. En communication, l’on dit qu’on ne s’exprime mieux que dans la langue qu’on maitrise. Et moi, je maitrise mieux le tshiluba. Je parle bien français, le lingala, mais je préfère utiliser cette langue pour présenter mon art », a-t-il indiqué.

Pour découvrir ses prouesses scéniques, l’occasion est donnée de faire un tour à la Place commerciale 7èmerue Limete, ce dimanche.

(Onassis Mutombo)

 

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