L’Association François-Xavier Bagnoud (AFXB) recommande, à l’occasion de la journée mondiale des orphelins du SIDA célébrée le 7 mai chaque année, des mesures urgentes visant à intégrer cette catégorie d’enfants dans la société humaine globale.
Selon cette ONG de droit suisse, le SIDA tue un papa ou une maman toutes les 15 secondes. En 2005, le nombre des orphelins de parents morts du SIDA était déjà évalué à plus de 15 millions qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles dans la plupart des pays.
Suite à la mort de leur fils François-Xavier Bagnoud au cours d’une mission héliportée au Mali, Albina du Boisrouvray et Bruno Bagnoud fondent, en 1989, l’Association François-Xavier Bagnoud (AFXB) pour perpétuer l’idéal de compassion et de générosité qui caractérisait sa vie et poursuivre, par des activités de développement, les missions de sauvetage qu’il pratiquait de son vivant.
La mission de l’AFXB est de lutter contre la pauvreté et le SIDA et de soutenir les orphelins et les enfants vulnérables que la pandémie laisse dans son sillage, en militant pour leurs droits fondamentaux et en offrant un appui global aux familles et communautés qui les prennent en charge.
L’AFXB retisse les liens qui se sont brisés autour d’eux pour leur assurer un futur décent. En mettant en place des programmes de développement communautaire durable, elle renforce les capacités des familles et des collectivités dévastées par la pauvreté et le SIDA afin qu’elles soient en mesure d’élever leurs orphelins et enfants vulnérables.
L’AFXB milite pour que les responsables politiques considèrent ces enfants comme une priorité et que en prenant ces mesures.
Elle est convaincue que leur prise en charge constitue un défi humanitaire, économique, sécuritaire et social majeur. L’objectif est de réinsérer dans la société ces enfants vulnérables qui, privés de tout repère et d’amour, sont des proies faciles pour la délinquance, la prostitution, les conflits armés, le terrorisme ou la drogue.
Depuis sa création, l’AFXB est intervenue auprès de plus de 1 million 500 mille personnes dans 17 pays à travers le monde.
Son appel interpelle aussi les responsables politiques de la République Démocratique du Congo qui laissent passer sous silence la journée mondiale des orphelins de la maladie du siècle.
Les organisations de la société civile congolaise et toutes les forces vives de la nation éprises de bonne volonté et de compassion ont le devoir de mener un plaidoyer sans faille auprès des décideurs politiques et organismes internationaux pour alléger les conditions de toutes les catégories d’enfants, qu’ils soient victimes de SIDA, de conflits armés, de déséquilibre familial et tant d’autres calamités.