Quelques chancelleries occidentales auraient financé l’opposition congolaise pour amener la population à se soulever contre le régime en place.
Le retrait de l’alinéa 3 de l’article 8 du projet de loi électorale intervenu le dimanche 25 janvier 2015 est consécutif au soulèvement de masse que Kinshasa a connu les 19, 20 et 21 derniers, s’entend-on dire. On peut accorder que sans ces soubresauts, l’élaboration de la loi électorale aurait soulevé plus de tensions discontinues au sein de la classe politique et, partant, de la masse sociale manipulée à souhait. Mais peut-on avouer avec sincérité que les manifestations enregistrées à Kinshasa et dans d’autres agglomérations du pays étaient l’œuvre des citoyens congolais opposés à la formulation de l’alinéa 3 de l’article 8? A moins de puiser dans la cécité politique pour s’inscrire derrière ce mensonge. Il apparait aujourd’hui que les fameuses émeutes portent le seing sournois des puissances étrangères ayant des intérêts égoïstes, jamais mis sur la place publique.
Des données mises à nôtre disposition attestent, en effet, que des chancelleries occidentales ont mis à la disposition de certains membres de l’opposition, mais aussi des consciences fragiles de la Majorité présidentielle, une somme importante pour la préparation et la réalisation de la sale besogne. Au total, une bagatelle de 500, mille dollars américains était décaissée au profit des réalisateurs de l’opération. Selon les chiffres mis en circulation, la sensibilisation, la mobilisation et la motivation au niveau de l’Université de Kinshasa ont englouti environ 100.000 dollars américains ; les preuves seraient irréfutables, renseignent les sources.
La cavale du tonitruant Francis Kalombo serait liée à cette opération dont son nom est associé au noyautage de la MP par la mobilisation de tous les aigris nés au fil de déceptions dans l’espoir de promotion au sein des institutions de la République. Ses différentes prestations contraires et fortement médiatisées - alors que l’on est astreint au respect de la position consensuelle du parti ou de la plate-forme - seraient la preuve éloquente de la hargne de Francis Kalombo à asséner un coup fatal à son ancienne famille politique.
Les autorités congolaises se garderaient de dévoiler officiellement les articulations de ce complot monté avec objectif de produire les effets de Burkina Faso. Objectif non atteint en raison de la niaiserie des personnes chargées de la mise en œuvre qui auraient péché par la gloutonnerie les fonds perçus n’auraient pas été affectés à la véritable préparation et réalisation de l’opération. On en peut pour preuve l’absence de coordination et d’encadrement des masses descendues dans la rue avec un objectif tout autre que celui prétendu par ces « traitres »: non pas s’en prendre au pouvoir, mais piller les boutiques et autres unités économiques. A preuve, les étudiants de l’Unikin ont arpenté l’avenue By Pass en direction de l’Echangeur de Limete, alors que pour atteindre le Palais du peuple, l’avenue de l’Université est la meilleure voie!
Les troubles enregistrés dans la partie Est de la capitale se sont ressourcés dans un élan de jalousie pour des jeunes du district de la Tshangu, envieux de ceux des communes de Ngaba, Kalamu, Makala... qui se sont approvisionnés dans des magasins des Chinois. Aucune revendication politique dans la bouche de ces badauds habitués à voler, à violer, extorquer la nuit comme le jour. En termes de complot, nos sources rappellent que les images diffusées sur le net est collées à la situation à Kinshasa étaient plutôt celles de Burkina Faso. Les auteurs escomptaient obtenir l’adhésion de la communauté internationale pour démolir psychologiquement les autorités congolaises dont on attendait la fuite. C’est l’une des raisons majeures de la coupure de la communication Internet dans le pays.
La République