Entre-temps, une firme chinoise propose son expertise au gouvernement congolais.
La commune de Maluku, dans la périphérie de la ville province de Kinshasa, a été choisie par le gouvernement congolais pour abriter une zone économique spéciale (ZES).
Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, avait signé, depuis juillet 2012, le décret créant cette zone économique spéciale pilote de Maluku qui doit bénéficie de l’appui du Groupe de la Banque mondiale.
Plus de deux ans après, le projet ZES, qui connaît déjà de retard, est loin d’être réalisé. Le projet vise pourtant à favoriser l’investissement dans le pays. C’est dans ce cadre qu’il a été proposé que, la ZES soit construite dans cette partie de la ville proche de l’aéroport international de N’djili, à l’intersection du fleuve Congo et de la route principale vers l’intérieur du pays.
Lors de la signature du décret portant création de la ZES sur le site de Maluku, le gouvernement avait appelé les investisseurs intéressés au projet à soumettre une manifestation d’intérêt pour localiser leurs activités à l’intérieur de la zone.
Aussi, la ZES devrait-elle être régie par un cadre juridique spécifique offrant un environnement d’affaires favorable aux investisseurs nationaux et internationaux, avec les avantages comme l’applicabilité automatique du Code des investissements de la RDC, procédures administratives simplifiées, régime douanier particulier, concessions foncières disponibles et transparentes ainsi que l’accès à toute heure aux infrastructures, y compris l’électricité, l’eau et un port.
Expertise chinoise au gouvernement congolais
Il a fallu attendre plus de deux ans pour voir une firme chinoise proposer son expertise au gouvernement. Il s’agit d’une proposition faite par le vice-président exécutif de la société chinoise du groupe GREC I, Mei Chengbin, qui a échangé dernièrement avec le ministre de l’Industrie, Petites et Moyenne entreprises, Rémy Musungayi sur l’intention de sa firme d’apporter des capitaux pour la réalisation de la ZES de Maluku.
Le travail d’aménagement, selon le vice-président exécutif Mei, permettra aux autres entreprises du groupe de s’installer dans la zone sans problème.
Il a assuré, en outre, que plusieurs autres firmes chinoises sont disposées à investir en RDC, notamment dans le secteur de l’industrie. Une proposition saluée par le ministre congolais de l’IPME qui compte se référer au gouvernement.
Il a d’ailleurs promis d’associer son collègue en charge des Infrastructures, Travaux publics et de la Reconstruction pour une meilleure exécution de ce projet.
Par Lucien Kazadi T.