La réhabilitation du trafic Lubumbashi-Kalemie fait le bonheur de la Banque mondiale

Jeudi 31 mars 2016 - 11:28
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Les infrastructures routières en RDC, principalement dans le grand Katanga, sont réhabilitées à travers des projets financés par des partenaires de la République.

 

Le retour à la normale du trafic, dans le tronçon compris entre la ville de Lubumbashi et Kalemie, constitue un motif de joie non seulement pour les usagers de cette route mais aussi pour les partenaires de la RDC dont la Banque mondiale.

 

Au cours d’une restitution à la presse en début de semaine, le directeur des opérations de la Banque mondiale, Amadou Moustapha Ndiaye, s’est dit satisfait à l’issue d’une mission de contrôle qu’il a effectuée pendant deux jours à Lubumbashi, en rapport avec la reprise du trafic sur la route Kalemie-Lubumbashi.

 

Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC et le Congo-Brazzaville a conduit une délégation de cette institution financière internationale dans cette partie du territoire national. Cette mission a consisté en l’évaluation du projet de réhabilitation de la route Lubumbashi-Pweto-Kalemie. «Ce projet de réhabilitation de cet axe routier, long de 9.000 Kilomètres, jadis délabré et aujourd’hui devenu praticable est financé par la Banque mondiale », s’est-il réjoui.

 

Et d’ajouter : « Nous avons vu les réalisations des entreprises sur le tronçon Kasomeno-Pweto, puis Pweto-Kalemie. Nous avons roulé à certains moment jusqu’à 80 km/heure et la connectivité est réelle sur la route.

Nous avons aussi constaté que les camions ont commencé à rouler sans peine. La mission de la Banque mondiale a également constaté que le bus des voyageurs ont repris le trafic avec un impact visible », a déclaré M. Moutapha Ndiaye à la fin de sa tournée.

 

Pour la Banque mondiale, ces travaux ont permis non seulement la reprise du trafic sur cet axe routier mais aussi la reprise du commerce transfrontalier. Moustapha Ndiaye a précisé que cette route en terre battue et débouche vers les provinces frontalières du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

 

Ces travaux, a-t-il précisé, s’inscrivaient dans le cadre du projet Pro-routes financé par la Banque mondiale. Un projet qui consiste en la réouverture et à l’entretien des routes hautement prioritaires de la République démocratique du Congo, afin d’en faire un pays en voie d’émergence et capable de lever les populations au- dessus du seuil de la pauvreté.

 

La Banque mondiale a signé, le 18 mars de cette année, un financement additionnel estimé à 164 millions de dollars américains dont 39 millions du Fonds national d’entretien routier (FONER) destiné à assurer la pérennisation du projet.

 

Par Olivier KAFORO