Le G7 aux côtés de l’Unafec et Kyungu

Lundi 16 novembre 2015 - 13:55

Une délégation de sept partis frondeurs de la Majorité s’est rendue à Lubumbashi en vue de manifester leur solidarité avec l’Unafec et son président Gabriel Kyungu Wa Kumuanza. Faussement accusé de trouble de l’ordre public, le siège de l’Unafec avait été violé par les forces de sécurité. Des coups de feu injustifiés, selon ce parti, ont été tirés, les militants battus dans une violence sans pareille.

Celui qui passe, selon des sources concordantes, pour le prochain secrétaire exécutif du G7, le Dr Molisho a conduit la délégation où quelques têtes couronnées de cette plateforme ont été aperçues. Il s’agit notamment de MSR Bolengetenge, de Yves Mobando Yogo, Cette mission avait pour objet d’apporter un message de paix et de soutien au patriarche Kyungu Gabriel et aux membres de l’Unafec qui ont subi des attaques et des violences sans raisons apparentes.

 

L’hôte, dont le moral est demeuré haut, a plutôt embouché le langage de la lutte. C’est Gabriel Kyungu en verve qui a réservé un accueil plutôt chaleureux à ses visiteurs de marque venus de Kinshasa. « Le plus important est d’obtenir le respect de la Constitution par l’organisation rapide des élections », a déclaré l’un des célèbres «Treize parlementaires » et l’un des leaders du G7. Pour Kyungu wa Kumuanza, «ces gesticulations » ne l’intimident ni ne porteront un quelconque ombrage à sa détermination dans la nouvelle ligne de conduite qu’il s’est tracée pour le respect de la Constitution.

 

Depuis que le G7 a franchi la ligne, posant des actes de rupture, la Majorité multiplie des actes de nature à nuire les intérêts de ses anciens alliés. Dédoublement des partis, débauchages des députés et sénateurs .., tous les coups semblent permis, pourvu que les partis du G7 subissent des revers en leur sein.

 

Malheureusement, les méthodes utilisées violent scandaleusement les libertés d’opinion et vont à l’encontre de la loi, sans que personne ne s’en émeuvent, Le G7 a adressé par trois fois des correspondances au président Kabila, autorité morale de la Majorité présidentielle, l’invitant au respect de la Constitution avec l’or9anisation, dans les délais, des élections, particulièrement la présidentielle.

Par LP