LE G7 MONTE AU CRÉNEAU POUR DÉNONCER L’HARCÈLEMENT DONT IL EST VICTIME

Lundi 2 mai 2016 - 09:36
Image

Mwando Nsimba : « Nous ne sommes pas intimidables » !
Face aux menaces, destructions méchantes de ces différents sièges et arrestations arbitraires de ces membres et autres proches, le groupe de 7 partis politiques de l’opposition s’est dit ne pas être intimidable.

C’est la déclaration faite par le président en exercice de cette plate-forme, le vendredi devant la presse. Charles Mwando Nsimba exige une enquête indépendante pour établir la vérité sur les faits criminels dont ses leaders et partis sont victimes ces derniers temps de la part du pouvoir en place.
Ainsi, le G7 prend à témoin le peuple congolais et la communauté internationale, a mentionné le Président Mwando.
Depuis quelques semaines, le G7 et ses leaders sont objet d’une campagne de diabolisation et de déstabilisation de la part du pouvoir, accuse Charles Mwando Nsimba.
Et de poursuivre, cette campagne a pris une intensité qu’il fait aucun doute que cette plate forme crée la panique et le désarroi dans les rangs de la majorité présidentielle.
Le dernier cas en date est celui de la bande passante d’une télévision pro pouvoir qui incrimine le candidat de G7 à la présidentielle de novembre 2016, de rassembler des armes et d’engager des mercenaires pour prendre le pouvoir, s’inscrit dans ce schéma machiavélique.
A ce sujet, Mwando Nsimba indique que sous réserve des poursuites judiciaires qu’il appartient à Moise Katumbi seul d’exercer contre cette télévision. Le G7, ajoute-t-il, exige une enquête indépendante pour établir la vérité sur une imputation aussi grave et dommageable.
Par ailleurs, cette plate-forme de l’opposition pointe du doigt le régime actuel qui ne tarit pas d’imagination et déploie un battage médiatique tous azimuts pour trouver des raisons de livrer les membres de G7 en pâture à l’opinion et justifier la répression à leur endroit. Aussi, note Charles Mwando, le pouvoir s’évertue à inventer des faits et des preuves fallacieux pour nuire au G7 et à son candidat Moise Katumbi.
Enfin, le président national de l’UNADEF n’ a pas manqué de rappeler les actes de sabotage des biens privés et des sièges des partis membres de cette plate-forme dont MSR, l’UNAFEC et l’UNADEF, d’agression physique et d’arrestation de leurs proches. MAMOU