Depuis 2013, l’humanité célèbre le 28 avril de chaque année, la journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST). En République démocratique du Congo, la journée a été célébrée, cette année, à l’Hôtel du gouvernement et présidée par le Vice-premier ministre chargé de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Willy Makiashi.
Au ni veau international, le thème choisi a été « Stress au travail, un défi collectif ». La RDC a mis un accent sur les risques liés au travail autour du thème : « Identification des risques professionnels, une priorité pour la République démocratique du Congo ».
Les intervenants ont appelé l’ensemble du monde laboureur congolais à mettre en place des mécanismes susceptibles de réduire les accidents du travail. C’est le cas d’Agnès Mwad, directeur général de l’INSS qui, dans son intervention, a demandé à l’auditoire d’avoir une pensée orientée vers toutes les victimes d’accidents du travail et des maladies professionnelles. Dans son discours, le VPM de 1’ETPS a indiqué que la célébration de la journée mondiale de la sécurité et santé au travail trouve son sens dans la promotion des conditions et d’un milieu de travail décent qui, a-t-il poursuivi, « sont des impératifs non négligeables pour la sécurité et santé des travailleurs et la productivité des entreprises créatrices des emplois ».
Il a signalé que le gouvernement de la République a pris quelques mesures allant dans le sens de l’amélioration des conditions de travail en vue de réduire les accidents et les risques professionnels. « C’est dans cette optique que le gouvernement de la République démocratique du Congo, en sa qualité de pays mandant de l’organisation internationale du travail (OIT), au travers la Vice-primature de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, organise cette activité et s’est assigné des priorités parmi lesquelles celle d’assurer la promotion d’un milieu de travail décent sûr et salubre comme objectif permanent de son action dans le monde du travail », a déclaré Willy Makiashi.
Il a mis en garde les employeurs contre le non- respect de la législation nationale en matière de la sécurité au travail. « J’interpelle les partenaires sociaux (employeurs et travailleurs) sur l’observance stricte de la législation nationale en matière et j’instruis les administrations de l’Emploi et Travail, de la Prévoyance sociale et l’Inspection générale du travail qui en assure la police de veiller scrupuleusement à l’application sans faille des mesures de prévention pour une protection optimale de la main d’œuvre et la rentabilité des organisations socioprofessionnelles », a déclaré le patron du travail. L’objectif poursuivi par la JMSST instituée par l’Organisation internationale du travail (OIT) est d’assurer une protection optimale aux travailleurs pendant et après la prestation en observant la législation en vue de réduire les accidents liés au travail.
Par CN