Le Jardin Zoologique de Kinshasa n’attire plus de visiteurs

Lundi 27 avril 2015 - 14:03

Le Jardin Zoologique de Kinshasa se vide peu à peu des animaux Cet important patrimoine touristique de la ville de Kinshasa perd ses différentes espèces d’animaux, faute d’une prise en charge sérieuse des pensionnaires.

Créé depuis l‘époque coloniale, précisément dans les années 1938, le Jardin Zoologique de Kinshasa était autrefois très apprécié pour la variété d’espèces d’animaux qu’il hébergeait et était comme la vitrine de la faune congolaise dans la capitale. Au départ, il s’agissait d’un centre de quarantaine pour animaux destinés à l’exportation.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Une visite effectuée sur place a permis de constater que plusieurs cages d’animaux sont vides. Selon un Zootechnicien interrogé : « beaucoup d’animaux notamment lion, éléphant, antilope et autres sont morts, faute d’une prise en charge responsable ». A en croire la même source, le Jardin Zoologique de Kinshasa est confronté à des difficultés de prise en charge réelles et efficaces des animaux, qui est à la base du décès de plusieurs espèces.

En plus d’être un lieu où enfants et élèves viennent acquérir des connaissances sur la faune, ce site accueille aussi chaque jour quelques visiteurs et touristes. Ils doivent payer 2500 FC comme droit d’entrée. Mais les visiteurs ne sont plus nombreux comme c’était le cas autrefois.

Selon un vétérinaire trouvé sur les lieux, les pensionnaires sont nourris grâce aux maigres recettes générées par le droit d’entrée. Mais elles sont insuffisantes pour assurer de manière permanente la ration alimentaire des animaux. Le Jardin Zoologique héberge actuellement quelques singes, dont des chimpanzés, des crocodiles, des oiseaux et quelques reptiles.

Le ministre de l’Environnement interpellé

Saisissant la balle au bond, les travailleurs de ce grand site touristique demandent au ministre de l’Environnement de s’investir davantage pour assurer la conservation ainsi que la continuité de ce site d’importance nationale. Cardans plusieurs pays du monde, le tourisme est aussi un facteur de développement.

Par Osée MANZANZA KITOKO