(KINSHASA)- Les évêques catholiques proposent que les élections locales, municipales et urbaines soient renvoyées en 2017. Ainsi, les prélats catholiques pensent que le pouvoir public va se donner ‘‘le temps et les moyens de mieux les préparer’’. ‘‘Quant au calendrier électoral, ils proposent un réaménagement dans l’ordre suivant :
élections provinciales (députés provinciaux, gouverneurs et sénateurs), et puis législatives nationales et présidentielle en 2016’’, a indiqué l’abbé Léonard Santedi, le secrétaire général de la Cenco. Les évêques se sont exprimés après avoir examiné le calendrier électoral et la situation sécuritaire du pays au cours de la 52émè
session de la conférence épiscopale nationale du Congo tenue du 22 au 26 juin à Kinshasa. Au sujet du dialogue politique, les pères spirituels de l’Eglise catholique sont restés fermes. Ils ont réaffirmé leur position de promouvoir un dialogue national dans ‘‘le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en
vigueur’’. En clair, rappellent les évêques, ni dans son déroulement, ni dans ses conclusions et recommandations, ‘‘le dialogue envisagé ne peut pas énerver directement ou indirectement la lettre et l’esprit de
la constitution de la république, ni ignorer les institutions républicaines prévues par elle’’. A cette occasion, les évêques ont compati avec les populations de Bondo à l’Equateur victimes des atrocités, enlèvements et massacres perpétrés par la rébellion ougandaise de la LRA et ont écouté le message émouvant de l’assemblée
épiscopale provinciale de Bukavu, dénonçant le silence face à trois périls majeurs au Kivu à savoir ‘‘un climat de génocide, un foyer d’intégrisme djihadiste et un processus de balkanisation’’. A la veille du 55émè anniversaire de l’indépendance de la RDC, les prélats catholiques implorent les grâces de la miséricorde divine sur la
nation congolaise tout entière pour qu’y règne la paix, la justice et l’amour de la patrie.
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