Les avenues Luambo Makiadi et du Commerce dégradées

Mardi 5 juillet 2016 - 10:30
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Les avenues Luambo Makiadin Franco (ex-Bokasa) et Commerce se dans la commune de Gombe, au centre ville de Kinshasa, trouvent actuellement dans un état de délabrement très avancé. Ceux qui vont au marché central par l’avenue Luambo Makiadi savent qu’ils ne pourront jamais rejoindre l’avenue du Commerce par véhicule. Ils sont contraints de faire le pied s’ils veulent atteindre l’avenue du Commerce.

Cette route principale n’est que l’ombre d’elle-même. Des vendeurs installés le long de ladite avenue ont profité de son état de délabrement pour jeter des immondices. Une telle attitude, faut-il le dire, complique davantage l’équation et favorise également le blocage de cette route.

Par ailleurs, l’avenue du Commerce dans son tronçon entre les avenues Bas-Congo et Luambo Makiadi devient aussi, de plus en plus, impraticable. Ainsi, certains chauffeurs des taxis et taxi-bus empruntent l’avenue Tombalbaye dans le souci de protéger leurs véhicules.

Il convient de signifier qu’avec la saison sèche, la situation semble paraître un peu normale parce qu’il n’y a pas d’eau qui stagne. Pendant la saison de pluie, malheureusement, une rivière se crée et la circulation demeure quasiment difficile pour les transporteurs. Ces chauffeurs, a-t-on appris, ne jurent que sur la réhabilitation de ces artères afin d’exercer paisiblement leur métier.

C’est depuis quelque temps que les habitués de ces artères observent cet état de chose. Malgré leur cri d’alarme lancé à l’endroit des autorités, par voie des médias, rien n’est fait jusque-là.

Et pourtant, estiment plus d’une personne, ces deux avenues sont d’une importance capitale vu le nombre de gens qui les fréquentent chaque jour. Cela s’avère nécessaire de pouvoir les réhabiliter afin de permettre aux usagers de se déplacer aisément étant donné que la circulation devient un véritable chemin de combattant.

Signalons que ces avenues ne seront pas à leur première réhabilitation. La question est de savoir si l’entreprise qui exécute les travaux sur ces grandes voies possède une expertise requise. Selon le constat fait sur le lieu, faute de caniveaux, l’eau coule sur les chaussées, occasionnant ainsi la dégradation de ces routes. Un éternel recommencement.

La crainte est qu’aussi longtemps que l’intervention tarde à venir, ces routes se dégradent au jour le jour. La balle est dans le camp de l’autorité censée apporter la réponse pour que ces voies publiques retrouvent leur plus belle robe d’antan.

Nul n’ignore que parmi les avenues les plus brisées de la capitale congolaise figure l’avenue du Commerce à cause de ses activités commerciales. Raison pour laquelle elle attire beaucoup de monde. Pour ce, il est tout à fait logique que cette artère soit en bon état susceptible de favoriser l’accès facile aux véhicules ainsi qu’à toutes les personnes qui y accèdent.

Par Tantia Sakata/CP