Les chefs d’antennes provinciales et cadres du Fonds forestier national (FFN) ont un rôle important à jouer dans la mobilisation de fonds pour la réalisation des missions assignées au FFN.
Les représentants du FFN dans sept de 26 provinces du pays, se réunissent à Kinshasa, du lundi 18 au vendredi 22 janvier, en atelier de renforcement des capacités visant à réaliser sa première mission. A savoir, collecter les fonds nécessaires au financement des projets de reboisement publics et privés », a rappelé le chargé des missions et DG du FFN, Léon Botolo.
Le FFN, rappelons-le, a reçu du Parlement national, des assignations e l’ordre de 12 milliards de francs congolais. Pour réaliser cette mission, 1 doit non seulement mobiliser ses antennes provinciales mais aussi déployer celles-ci dans toutes les provinces du pays, dans leur configuration actuelle. Car le Fonds forestier n’est, jusque-là, installé que dans sept provinces.
Le FFN doit, de ce fait, s’organiser pour collecter la taxe de reboisement, la taxe de déboisement, la taxe d’abattage. Et, en attendant sa généralisation, la taxe de carbonisation de bois de feu et de chauffe. « C’est le meilleur moyen de lutter contre la déforestation et de contribuer à limiter les effets du changement climatique chez nous », a précisé Léon Botolo.
COLLECTER LE FONDS
Pendant cinq jours, les participants aux travaux devront apprendre comment orienter leur hiérarchie dans la prise des décisions de financement. « Nous leur demandons d’être sérieux et de tirer profit de ce qu’ils apprendront pendant les cinq jours », a souhaité le chargé des missions du FFN. Léon Botolo voudrait voir ses administrés collecter les fonds qui «arriveront réellement dans les caisses du FFN ».
Le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, Robert Bopolo Bogeza a salué la pertinence des matières prévues dans le programme. «Ce programme traduit bien la hauteur des ambitions que vous affichez et cela me réjouit », a-t-il déclaré. Il s’est félicité de la nomination de l’actuelle équipe dirigeante du FFN placée sous la responsabilité de Léon Botolo, dont il loue le savoir-faire et la rigueur.
Le ministre Bopolo a demandé aux participants d’«emboîter les pas aux cadres dirigeants du FFN».
Notons qu’il n’y a que sept chefs d’antennes pour l’ensemble du pays. Le Directeur général du FFN entend, avec l’accord du gouvernement, «élargir notre surface et être présent sur tout le territoire national avec de nouvelles provinces qui ont été créées».
Ayant un râle important à jouer dans leurs juridictions respectives, les chefs d’antennes recevront de la direction générale, sa part d’assignation à réaliser. D’abord, ils s’exprimeront pour dresser l’état des lieux de leurs structures. Par la suite, ils recevront des directives claires émanant de la direction générale, des directions centrales et de la tutelle.
Enfin, les chefs d’antennes présents à cet atelier signeront un contrat de performance qu’ils s’engageront à respecter.
Par STANISLAS NTAMBWE