Elles ont été appuyées par leurs consœurs évoluant dans d’autres regroupements de l’opposition
Les femmes du Front du peuple, un regroupement des forces politiques et sociales alliées d’Etienne Tshisekedi, ne sont pas restées en marge de la date du 8 mars, réservée à la célébration de la journée internationale de la femme.
Elles se sont manifestées à travers une manifestation tenue le mardi 15 mars à Africana Palace dans le but de lancer les activités du mois de la femme doublement significatif pour ces sociétaires dont la plate-forme a décrété le mois de mars comme mois du dialogue.
Appuyées dans leur démarche par d’autres femmes en provenance des regroupements politiques de l’opposition, les femmes du Front du peuple ont réaffirmé leur indéfectible attachement au dialogue politique inclusif sous la médiation de la communauté internationale qu’elles considèrent comme l’unique voie salutaire pour sauver la Rd Congo en proie à une grave crise politique qui doit être vidée dès à présent pour éviter le pire.
Le grand rassemblement organisé dans ce palace situé dans la commune de Lingwala avait connu la participation du staff dirigeant du Front du peuple sous la conduite de son Coordonnateur, Jean-Pierre Lisanga Bonganga.
Ce dernier, en guise d’introduction des festivités qui vont se clôturer dans deux semaines, a vanté les mérites de la femme qui est la pièce maitresse de la famille. Il n’a pas oublié le caractère non-violent, affectif et nourricier de celle qui donne la vie et l’éducation.
Toutes les interventions enregistrées au cours de ce rassemblement ont reconnu le rôle dans la société de la femme congolaise invitée par rapport aux enjeux politiques de l’heure de bien comprendre la nécessité de la tenue du Dialogue sous la médiation internationale conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et aux pertinentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies 2098 et 2211.
Pascaline Kudura qui a pris la parole en sa qualité de Présidente des femmes du Front du peuple a dénoncé la mauvaise foi du pouvoir en place qui hésite toujours de mettre en branle l’Accord-cadre d’Addis-Abeba en convoquant tardivement le Dialogue de son goût.
Le retard pris est à la base de différentes divergences des vues alors que peu après la publication des résultats controversés du scrutin présidentiel du 26 novembre 2011, l’opposition dans son ensemble avait réclamé le dialogue.
Face à toutes ces divergences, il n’est que normal que les Congolais qui restent attachés à l’organisation des élections présidentielle et législatives dans le délai constitutionnel arrivent à préparer ces cruciales échéances avec l’appui politique et diplomatique de la communauté internationale.
Pascaline Kudura a dit s’accrocher à la position du Front du peuple qui se range derrière la feuille de route pour la sortie de crise en RDC, émise depuis Bruxelles par Etienne Tshisekedi.
Les autres intervenantes ont abondé dans le même sens en appuyant le bien-fondé de l’organisation du Dialogue sous la médiation internationale.
La jeunesse féminine a été invitée à mieux s’imprégner du rôle qu’elle doit jouer pour la concrétisation de la volonté bien exprimée à travers l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et des résolutions subséquentes des Nations-Unies.
» Cette jeunesse doit prendre la relève après notre existence « , a souligné Annie Kanku qui a planché sur la » Sensibilisation de la jeunesse féminine pour l’adhésion massive en politique « .
La Conseillère à la ligue nationale des femmes du MSC, Florence Bolenga Gama, a abondé dans le même sens en parlant de la femme politique comme actrice du développement dans la perspective d’un dialogue de paix en RDC.
De son côté, la présidente de la Ligue des femmes de l’UDPS Denise Lupetu qui conduisait une délégation remarquable des femmes de son parti a invité le Front du peuple à bien privilégier la constance, la fidélité et la dignité dans son soutien au Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Par K.Kap