(KINSHASA)- Les leaders des partis membres du Front populaire contre la révision constitutionnelle projettent d’organiser le samedi 06 septembre prochain au terrain Mefe dans la commune de Lemba, un grand meeting de vérité appelé ‘‘rencontre citoyenne’’. Le leader de ce regroupement politique, Jean Pierre Lisanga Bonganga a annoncé au même moment le lancement le lundi 31 août prochain des actions de mobilisation et sensibilisation de la population pour le dialogue avec la médiation internationale. A cette occasion, des dépliants seront distribués. Pour Lisanga et son groupe, l’heure est grave. Il faut dire la vérité au peuple congolais. ‘‘Et dire la vérité au peuple
congolais, c’est affirmer au haut et fort que le dialogue politique, avec les bons offices de la communauté internationale, tel que préconisé et défendu par le président Etienne Tshisekedi est incontournable’’, a-t-il argumenté. Lisanga précise que le dialogue reste et demeure la seule voie royale pour la promotion de la
réconciliation nationale et permettra l’aboutissement heureux du processus électoral. A ce sujet, le Front populaire prévient que tout autre schéma ne peut que relever du sophisme et du fanatisme le plus abject. Aussi préconiser la tactique de la chaise vide, assure Lisanga Bonganga, c’est de l’esquive, de l’imposture et de la démagogie. Selon
le Front populaire, Etienne Tshisekedi est un grand homme politique, un visionnaire, un homme constant et pugnace qui a proposé le 24 décembre dernier, le dialogue comme voie royale de sortie de crise considérant que le chemin de la paix, la réconciliation nationale et la démocratie était emprunte d’obstacles. Etienne Tshisekedi reste au-dessus de la mêlée, l’église au milieu du village, répète Lisanga pour qui sa personnalité est intouchable. Ne pas toucher à notre Mandela, qui a su donner la mesure de son combat politique en acceptant entre 1979 et 1997, avec dignité et humilité, la dure épreuve de la répression et de la violence des régimes Mobutu et Kabila père. Il a ajoute que Tshisekedi ne peut pas être touché parce que c’est l’apôtre du camp du changement, un changement qu’il inscrit
dans la perspective d’une alternance constructive et citoyenne. A l’approche des élections, l’opposition congolaise reste divisée. Un camp soutient le dialogue et l’autre le rejette totalement considérant que le pouvoir veut avoir des béquilles pour glisser.
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