L’Opposition politique déplore l’irresponsabilité des neuf juges de la Cour constitutionnelle

Lundi 16 mai 2016 - 10:42
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Dans une déclaration rendue publique vendredi dernier à Kinshasa

La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front Citoyen 2016 déplore l’irresponsabilité de neuf juges de la Cour constitutionnelle et rejettent catégoriquement leur arrêt du 11 mai 2016 qui opère un véritable coup d’Etat constitutionnel, cautionne le glissement du calendrier électoral et veut instaurer de fait, une présidence à vie pour Kabila.

Cette plate-forme politique a rendu publique son idée dans une déclaration datée du 13 mai 2016 à Kinshasa, signée par les leaders politiques. Cette déclaration a été lue au siège des Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité (FONUS) sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu.

La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front Citoyen 2016 lancent une marche de protestation contre les dévoyés et les fossoyeurs de la démocratie en RDC qui sera organisée le 26 mai 2016 sur toute l’étendue de la République et dans toutes les grandes villes du monde où se trouve la communauté congolaise.

La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front Citoyen 2016 lancent un vibrant appel à toutes les forces vives de la Nation pour une mobilisation générale en vue du respect de la Constitution et de l’organisation des élections dans les délais constitutionnels, et partant, pour sauver la démocratie.

La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front Citoyen 2016 rappellent à tous les Congolais, y compris neuf juges de la Cour Constitutionnelle, que l’article 73 de la Constitution dispose :  » Le scrutin pour l’élection du président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendantes, quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du président en exercice « .

La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front Citoyen annoncent le déclenchement des actions d’envergure et de salut pour la Nation, conformément aux prescrits de l’article 64 de la Constitution.

Ces plates-formes politiques dénoncent et condamnent toutes formes de barbarie, comme les tueries récurrentes de Beni, les brutalités politiques et autres exactions contre les acteurs politiques et la population à Lubumbashi et ailleurs, qui tentent de renier aux Congolais leur droit à la vie et l’exercice de leurs droits et libertés de citoyens.

Par Julie Muadi