Le secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu a rejeté l’idée de Moise Katumbi de voir l’opposition désigner un candidat commun à l’élection présidentielle de novembre prochain. ‘‘Chaque fois qu’il y aura une idée pour détruire le parti, nous allons nous opposer. L’Udps a beaucoup souffert et ne peut pas sacrifier sa lutte en souscrivant à une telle initiative’’, a rappelé le secrétaire général de l’Udps. Mavungu prévient que ceux qui avancent de telles idées, étaient à la base du changement de la constitution et de la suppression du deuxième tour de la présidentielle. ‘‘Si c’est pour gagner ensemble, la raison n’est pas suffisante’’, explique-t-il. Il pense que la possibilité d’alliance peut être envisagée au deuxième tour. Pourtant, les règles de jeu actuelles ne prévoient pas de deuxième tour. D’où, le rejet de cette idée jugée prématurée. Le double langage de l’Udps doit interpeller le camp Katumbi. Si à Bruxelles, Tshisekedi affiche son ouverture au rapprochement avec l’ex-gouv du Katanga, à Kinshasa, la direction de l’Udps ignore tout de Katumbi et balaye toutes ses démarches. Déjà, Mavungu a annoncé la tenue au mois de juin prochain du congrès de son parti. Le congrès qui selon lui, désignera le candidat de l’Udps à l’élection présidentielle. Mavungu n’a pas voulu maintenir le suspense. Pour lui, le candidat de l’Udps à l’élection présidentielle, c’est Etienne Tshisekedi. Il le considère comme le candidat naturel de l’opposition. Dans la logique de l’Udps, toute l’opposition devra soutenir la candidature du sphinx de Limete. Donc, Katumbi doit s’aligner derrière Etienne Tshisekedi. Et l’Udps n’est pas prête à concéder quoi que ce soit pour plaire à un opposant, a-t-on appris dans les milieux proches de Mavungu. Par ailleurs, le SG de l’Udps a affirmé que l’objectif à ce stade de toutes les forces de l’opposition, c’est obtenir d’abord l’alternance démocratique.